La porte se referme doucement derrière nous, dans un souffle feutré, comme si la maison elle-même comprenait qu’il ne fallait rien troubler de ce qui allait suivre. Je reste là, face à toi, presque nu, le souffle ralenti par l’excitation contenue. La lumière, tamisée à dessein, vient lécher les courbes de ton corps comme une caresse complice. 

Cette robe… tu ne l’as pas choisie ce soir. Pas consciemment. Mais ton champagne, lui, a parlé pour toi. Transparente, fluide, à peine marquée d’un soupçon de dentelle noire, elle laisse deviner plus qu’elle ne couvre. Tes seins, hauts, soutenus par ce tissu aussi fin que la brume, dessinent une silhouette troublante. Ton ventre, ta taille, la naissance de ton sexe nu sous la lumière basse… tout est là. Juste assez voilé pour être irrésistiblement présent. Ta chaîne de cheville, délicate, précieuse. Ton collier, surtout qui capte chaque reflet de lumière, posé sur toi comme une vérité ancienne. 

Et moi, je te regarde, brûlant déjà de l’intérieur, sachant exactement ce que ce menu signifie, comment tes choix vont dicter nos ébats ce soir… . L’œuf fermier. Tu ne t’en souviens peut-être même plus. Mais moi, si. Et ce qui va suivre me mets irrémédiablement en appétit….

Je m’approche de toi, lentement, sans dire un mot : ma main vient se poser sous ton menton, effleure ta peau et relève ton visage vers le mien. Ton regard s’ancre au mien, calme, mais chargé de cette intensité vibrante que j’ai appris à lire. Et dans un souffle presque inaudible, je te donne la première consigne.

Tu t’agenouilles.

Ta robe descend dans un bruissement de tissu, épouse le sol autour de toi comme une offrande, et tu restes là, à genoux, les mains déjà en train de chercher ma ceinture. Tu l’ouvres sans hésitation, lente, assurée, comme si chaque geste méritait toute ta concentration. Le bouton saute, la fermeture descend, puis le pantalon glisse le long de mes jambes jusqu’à mes chevilles. Mon sexe est déjà là, dressé sous le tissu, tendu d’un désir que je n’ai même pas tenté de cacher. Tu souris. Tes doigts effleurent à peine ma queue à travers le boxer. Je retiens mon souffle. Ce simple contact me fait presque vaciller.

Je retire ma chemise et tes mains en profites immédiatement pour caresser mon torse ne te contentant pas de jouer juste avec mon sexe .  A genoux devant moi, tu rayonnes. Tu te relèves et  me fais asseoir sur le bord du lit, avec une douceur presque cérémonielle m’embrasse avant de me laisser m’allonger , les bras tendus vers toi , tes mains dans les miennes. Puis tu reprends ta place entre mes jambes, concentrée, dévouée. Tu fais glisser mon boxer du bout des doigts. Lentement. Jusqu’à ce que ma queue se libère  gonflée par l’excitation. Elle se dresse vers toi, impatiente :  tu tends la main, à peine. Puis ta langue s’avance pour un premier contact  léger, presque timide. Puis tu reviens,  plus lentement , tu lèches la base, remontes en dessinant un sillage tiède et  humide, mon sexe tremblant sous tes doigts. Arrivée au sommet, tu laisses ta langue tournoyer, lentement, avec cette précision diabolique qui te caracterise quand tu as envie de jouer avec mes nerfs. Tes doigts se referment à sa base. Et ta bouche descend, douce, profonde pour m’engloutir lentement. Je soupire , savourant la caresse de tes lèvres descendant le long de mon vit ainsi que celle de ta langue qui s’enroule pour frotter contre mon gland à m’en rendre fou. Tu varies , tu resserres les lèvres, puis relâches, tu aspires légèrement, puis changes de rythme. Tu me fais perdre le nord et lorsque nos yeux se croisent , je peux lire dans les tiens à quel point tu aimes m’amener aux portes du plaisir.

Ta main libre descend sur mes bourses. Tu les masses avec une tendresse presque indécente. Tu les prends en bouche, l’un après l’autre. Tu les suces lentement, les lèches, les embrasses, comme si tu voulais me faire exploser….Les paumes sur le matelas , je m’accroche aux draps pour ne pas venir immédiatement tant la caresse est intense. Je lutte parce qu’à chaque mouvement de ta langue, à chaque gémissement que tu fais monter dans ta gorge, j’ai envie de te saisir, de te renverser, de te pénétrer là, maintenant. Et pourtant je me retiens. Parce que je veux sentir chaque seconde, chaque pulsation, chaque respiration que tu m’arraches : j’aime nos jeux , nos règles codifiées, nos rituels. Baiser comme un couple normal ne m’interesse pas , je te veux à moi au moins autant que tu veux t’abandonner au plaisir.

Tu remontes vers moi. Tu reprends ma queue, alternes ta bouche et ta main. Tu me mènes là où tu veux. Tu connais ce chemin. Et tu l’aimes. Tes yeux remontent vers moi. Tu me regardes. Tu me dévisages. Tu me vois mordre ma lèvre, fermer les yeux, haleter, me contracter sous l’effet de ta bouche. Et tu prends ma main. Tu la poses contre ta joue. Un simple geste. Mais il dit tout. Tu es à moi. Tu me l’offres, ici, maintenant, dans le silence, dans la maîtrise, dans cette dévotion brûlante qui te rend plus libre que n’importe quelle femme.

Et moi, les lèvres entrouvertes, le souffle saccadé, je me bats avec moi-même. Parce que ton plaisir, à me donner le mien, est plus fort que tout.

“Nous avons tout un menu à savourer…” te dis je en me relevant doucement pour m’assoir au bord du lit avant de relever ton visage jusqu’au mien et de t’embrasser fougueusement. Ta langue est comme salé par le gout de ma queue , et je suis encore plus excité par cela.

Nous nous relevons et je t’enlace , laissant mon désir s’exprimer par des caresses et des baisers appuyés sur tes lèvres et sur ton corps. Je ne peux m’empêcher de faire un pas en arrière :  tu es là, debout au milieu de la pièce, baignée par cette lumière tamisée. Et pourtant, je te vois. Mieux que je ne t’ai jamais vue. Cette robe… c’est à peine un vêtement. C’est un aveu. Un écrin de transparence qui ne dissimule rien, absolument rien, et qui pourtant sublime tout. On peux observer tes seins soulever délicatement la dentelle à chaque respiration , tout comme on peut admirer tes fesses et tes jambes interminables à chacun de tes pas… Ton sexe, nu, offert sous la robe, capte la lumière comme une promesse silencieuse. Ton collier et cette chaîne à ta cheville sont les seuls choses qui t’habillent… si discrets et pourtant si chargée de sens. Chaque détail que tu as choisi ce soir est une déclaration. 

Je m’approche sans un mot, guidé par le désir et cette admiration fébrile que je n’essaie même plus de cacher. Mes doigts viennent se poser sur tes épaules. Je ne te déshabille pas : je te libère. La robe descend lentement, glisse le long de ta peau comme une coulée de soie liquide. Elle ne cache rien, mais son retrait me bouleverse malgré tout. Parce que ce n’est pas un corps nu que je découvre : c’est toi, dans toute ta beauté crue, vulnérable, offerte, assumée. Tu es sublime. Et tu le sais. Je te fais reculer doucement vers le lit. Tu t’y laisses tomber avec cette grâce féline qui te rend presque irréelle. Tu t’allonges sur le dos, les bras au-dessus de la tête, le regard accroché au mien. Tes seins sont tendus par l’excitation, tes jambes à demi repliées, ouvertes. Tu es prête. Tu es impatiente. Tu es tout ce que je désire.

“Si nous passions au plat de résistance…” te dis-je avec un clin d’oeil pour te rappeler que tout ce qui se passe maintenant découle de tes choix sur une simple carte de restaurant. 

“Tu m’expliqueras tout ? Je suis très curieuse d’en apprendre plus sur ce petit jeu..“

“oui , mais quand tout sera fini , pour ne pas gâcher la surprise…”

Je m’agenouille entre tes cuisses, mes paumes glissant lentement sur l’intérieur de tes jambes, remontant avec une précision presque cérémonielle jusqu’à la naissance de ton ventre. Mes doigts effleurent ta peau comme s’ils voulaient s’en souvenir pour toujours, épousent la douceur de tes courbes, la chaleur qui émane de toi. Je laisse mes mains se poser un instant sur tes hanches, te tiens sans te presser, juste pour sentir le poids de ton corps s’offrir à moi, la tension de ton souffle déjà suspendu au mien. Je me penche lentement, mon torse effleure ton ventre, mon sexe glisse contre ta vulve, trouve sa place naturellement, sans forcer, comme s’il avait été créé pour n’être qu’en toi. Et je reste là, quelques secondes, juste pour savourer ce moment suspendu où nos corps savent déjà ce qui va suivre, alors que rien n’a encore commencé. Tu me regardes, les yeux grands ouverts, et ton regard m’aspire, me brûle, m’apaise tout à la fois. Je glisse une main sur ta joue, puis vers ton cou, juste assez ferme pour sentir le sang battre sous ma paume. Tu frémis.

Je m’enfonce en toi.

Ta chaleur m’enveloppe comme une vague, profonde, serrée, vivante. Ton bassin se soulève à ma rencontre, ton souffle se brise dans un soupir, tes mains agrippent les draps, ou peut-être ton propre corps, je ne sais plus. Je suis en toi, entier et ton sexe me serre, m’aspire, me prend sans relâche. 

Puis je commence à bouger.

Chaque mouvement est lent, profond, précis. Je me retire à peine, puis je reviens, te prends à nouveau, laisse ma queue glisser contre tes parois trempées de désir. Tes jambes frémissent, ton ventre se creuse, tes seins montent et descendent au rythme de ta respiration. Mes mains remontent, effleurent ta taille, tes côtes, tes seins que je caresse, que je presse doucement, que je tiens dans mes paumes comme on tient quelque chose de sacré.

Tu me regardes toujours, et je lis dans tes yeux cette flamme particulière, cette confiance mêlée d’abandon, cette excitation lucide qui rend ton plaisir encore plus intense. Je glisse mes doigts à ta gorge, y sens le flux de ton sang, le frémissement de ta peau, et tu laisses ta tête basculer en arrière, ton cou s’ouvre sous ma main comme une offrande muette. Je resserre ma prise, juste ce qu’il faut. Et tu gémis, bas, rauque, tremblante.

Je me penche à nouveau vers toi, dépose un baiser sur ta bouche entrouverte puis je descends jusqu’à tes seins que je prends dans ma bouche, l’un après l’autre, en rythme avec mes hanches qui n’ont jamais cessé de te pénétrer. Ta peau ruisselle de chaleur, ton corps ondule sous le mien, et je me perds dans cette danse silencieuse.

Je glisse mes bras sous tes genoux, les plie lentement, les soulève pour mieux t’ouvrir, t’offrir, t’élever vers moi. Tes jambes s’inclinent, ton bassin bascule, et je te prends plus profondément encore. Encouragé par ton regard brulant , je recommence à bouger en toi , et te prends toujours plus profondément , ne te quittant pas des yeux , pas même lorsque j’embrasse tes jambes et remontent jusqu’à tes chevilles que j’ai fait remonté jusqu’à mes épaules maintenant pour pouvoir aller toujours plus profondément en toi. Ma queue te pénètre une intensité plus aiguë, mes coups de reins deviennent plus amples encore, et tu cries, cette fois sans retenue, un cri de plaisir brut, vibrant, dévorant. Tes mains reviennent à ta poitrine, pincent tes tétons, cherchent le contact, amplifient le plaisir, ton dos se cambre, tes jambes me retiennent, ton cou se tend sous ma main revenue s’y poser.

Je t’accompagne, je te tiens, je te prends. Et tu jouis. Longuement.

Ton corps se tend, se contracte, se referme sur moi dans une étreinte animale. Ton sexe me serre avec une telle force que je dois ralentir, résister à mon propre orgasme. Je reste en toi, profondément, mes doigts glissant sur ton ventre, sur ta poitrine, sur ton visage pour t’accompagner dans le plaisir.  Je te regarde jouir, haleter, frémir, rouvrir les yeux. Et je t’aime comme ça, offerte et puissante, fragile et flamboyante, dans cette parenthèse où plus rien n’existe que le battement de nos cœurs et le silence assourdissant du plaisir partagé.

Tu respires fort. Tes jambes tremblent encore. Ton ventre se soulève par saccades. Je reste là, au-dessus de toi, ancré dans ton souffle, bercé par ta moiteur, encore entièrement en toi. Nos corps se collent, se relâchent. Je sens ton cœur battre contre ma poitrine, ou peut-être est-ce le mien. Un instant suspendu, dense, vibrant. Et puis je me retire lentement, sans brusquerie, en laissant mes doigts tracer sur ta peau des chemins invisibles. Je me couche tout contre toi, nos jambes emmêlées, mon front appuyé contre ton épaule. Mes mains glissent doucement, sans but précis. 

Tu tournes légèrement la tête vers moi. Tu cherches un baiser. Je te l’offre. Profond. Moelleux. Lent. Nos langues s’effleurent comme des promesses. Je te sens frissonner contre moi, encore sensible, encore ouverte. Je pourrais rester là des heures, à te regarder respirer. Mais je sais ce qui t’attend.

« Reste là… » te murmuré-je, en déposant un baiser au creux de ton cou. Tu ne bouges pas. Tu hoches simplement la tête, docile, alanguie, offerte. Je me lève doucement du lit, traverse la pièce nue, toujours habitée par toi. J’ouvre discrètement le tiroir que j’avais préparé. Il est là, l’objet de ton cocktail. Velours Rouge. Doux, enveloppant, vibrant comme une onde chaude. Je reviens, et tu n’as pas bougé. Tes yeux me suivent. Curieux. Brillants. Impatients.

Je m’allonge contre toi,tu es sur le dos, la bouche entrouverte, le regard accroché au mien. Je dépose l’appareil sur le lit, à portée. Puis mes mains reprennent leur œuvre. Ta hanche. Ton ventre. Tes seins. Je t’embrasse doucement. D’abord tes lèvres, puis ta gorge, ta clavicule. Ma bouche descend, explore, s’attarde. Mes doigts jouent avec tes tétons. Ma langue les remplace. Je te mordille. Je t’aspire. Tu gémis à peine, déjà en train de revenir au bord. Puis je prends le sextoy , le mets en marche et une vibration discrète se fait entendre : tu reconnais ce son et instinctivement tu te détends. Je le glisse doucement entre tes cuisses, sans pression. Tu te cambres légèrement, ton corps se réveille. La pointe vient effleurer ton clitoris, juste assez pour t’accrocher un soupir.

Je te regarde.

« Ferme les yeux. »

Tu t’exécutes aussitôt , tes jambes s’ouvrent davantage et je cale le jouet en place d’une main tandis qu’avec l’autre je poursuis mes caresses. Tes seins, ton ventre, ton cou. Ma bouche alterne avec mes doigts. Et toi, tu ondules au fur et à mesure que j’augmente la puissance du jouet qui pulse contre ton clitoris gonflé d’excitation. Tu te cambres , mordilles tes lèvres . Je te murmure des mots bas, sans importance, juste pour te garder là, suspendue, vibrante.

Ta main vient chercher la mienne. Tu la serres. Tu gémis plus fort. Ton bassin s’élève. Tu changes de souffle. Tu y es presque. Je resserre un peu la pression. Je module. Et tu viens. Ton corps se tend, se plie, s’arque. Tes ongles griffent les draps. Ton cri reste dans ta gorge, étouffé, et pourtant je le ressens dans tout mon être.

« Passons maintenant… au cocktail. »

Tu souris sans ouvrir les yeux. Je te fais pivoter doucement, t’aide à te mettre à quatre pattes. Tu t’installes sans un mot, cambrée, les bras étendus devant toi, les genoux bien écartés. Ton dos forme une ligne parfaite. Ton sexe, encore humide, encore vibrant du plaisir que nous prenons depuis tout à l’heure , s’offre à moi avec une indécence tranquille. J’allume à nouveau le stimulateur, le cale délicatement sous toi. Et je viens me glisser derrière.

Tu es là, à quatre pattes sur le lit, les jambes ouvertes, le dos cambré, parfaitement silencieuse, et pourtant ton corps entier parle pour toi. Tu n’as rien dit, tu n’as pas eu besoin. Tes reins légèrement remontés, ton sexe ruisselant suffisent à tout dire. Je pose une main sur ta hanche et je glisse celle qui tient le jouet sous ton bassin pour le poser contre ton clito . Dans cette obscurité chaude, ce silence feutré, il n’y a plus que nous deux, et le bourdonnement discret du petit vibreur que je maintiens en place jusqu’à ce que tes râles de plaisir emplissent la pièce.Ton intimité s’ouvre sous la pression de mon gland, accueillante, brûlante, et la sensation de ton sexe qui m’engloutit, lentement, millimètre par millimètre, me vrille l’échine. Je reste en toi, immobile, profondément ancré. Je te laisse me sentir. Je veux que tu saches que je suis là. Entièrement là. Et je sens ton sexe se resserrer, ton souffle se suspendre, ta nuque s’incliner à peine comme pour mieux me tendre ton dos. Tu ne gémis pas. Pas encore. Tu te contiens en laissant seulement échapper quelques râles , mélodie obscène de ton plaisir…. Et c’est cette tension, ce contrôle fragile, qui me rend fou.

Empalée sur ma queue , je te sens onduler et plus j’intensifie la stimulation , plus tu fais rentrer mon sexe en toi. Je ne bouge pas , te laisse faire , te laisse me baiser alors que les vibrations du sextoy te rendent folle.  Je sens ton souffle s’accélérer, ton bassin qui remue toujours plus fort et ton sexe qui innonde le mien de ta mouillure tant cette diabolique combinaison t’ammene aux portes de l’orgasme.

Je commence alors à bouger. Très lentement. Je me retire presque entièrement, te laisse vide une seconde… puis je reviens, d’une poussée douce, enveloppante. Mon gland frotte contre tes parois, rencontre à chaque mouvement un point plus sensible que le précédent.. Le vibreur, toujours posé sur ton clitoris , pulse et amplifie tout. Chaque poussée devient double. Chaque retrait devient un frisson. La moindre oscillation de mon bassin déclenche en toi un tremblement qu’aucune main, aucune langue ne saurait égaler.

Ta respiration s’accélère. Tu te cambres un peu plus, creuses ton dos, offres davantage. Je me penche, laisse mes mains glisser le long de ta colonne. Je caresse, je frôle, je dépose un baiser au creux de ta nuque, là où ta peau est la plus fine. Mon autre main remonte vers ta poitrine, s’enroule autour d’un sein, puis de l’autre. Mes doigts pincent, roulent, dessinent des cercles autour de tes tétons que je sens durcis sous mes caresses. Tu bouges en rythme avec moi. Parfois appuyée sur tes coudes, le front posé dans les draps, le dos arqué dans une soumission sublime. Parfois tu te redresses à moitié, tends une main en arrière pour attraper ma nuque, t’y accrocher me laissant gouter la peau de ta nuque ou quand nos levres s’effleurent et que nos langues s’enflamment . il n’y pas de choses plus erotique que ta peau qui à le goût du sel et du sexe

“Prends le”. un ordre simple , d’une voix calme , et ta main remplace la mienne pour positionner le jouet au plus près de ton clito. 

Mes mains se posent sur tes reins , je varie les angles, pivote légèrement. Je te pénètre plus fort, plus haut, plus profond. Et chaque changement est une onde, chaque coup de rein un écho que le stimulateur amplifie, diffuse à travers ton bassin, ton ventre, ton corps. Tu es liquide. Tu es feu. Je te sens te rapprocher. Tu ne dis rien, mais ton corps me le hurle. Tes cuisses se tendent, ton dos ondule, ton sexe se contracte en vagues lentes autour de ma queue. 

Et tu viens.

Tes jambes se contractent, ton dos se tend, ton ventre se creuse. Tes doigts agrippent le drap avec une force tremblante, instinctive, et tu gémis… un gémissement bas, long, fauve, que tu ne contrôles plus. Tu trembles, tout ton corps tremble. Une déferlante. Une vague brûlante qui t’emporte, t’épuise, te consume. Tu t’écroules dans les draps, la tête enfouie, le souffle arraché.

Mais je ne te laisse pas redescendre. Pas maintenant.Pas cette fois.

Mes mains se resserrent sur tes hanches. Je me cale plus fermement, m’ancre en toi, plus profondément encore. Je pousse, lentement mais puissamment, jusqu’à me cogner contre ta chair la plus intime. Tu cries à nouveau, surprise, submergée. Ton corps n’a pas encore fini de jouir que je recommence à bouger. Un mouvement ample. Large. Contrôlé. Profond. Le vibreur, toujours calé sur ton clitoris, réagit à chaque poussée, amplifie chaque frisson. Ton sexe se referme sur moi, palpite, cherche à m’absorber tout entier. Tu te mets à haleter, les bras trop faibles pour soutenir ton buste, tes jambes tremblant sous l’assaut de ce plaisir prolongé, presque insupportable. Mais je continue. Je te tiens. Je t’empêche de fuir. Mes reins claquent doucement contre tes fesses, mon souffle est court, brûlant. Et je sens le second orgasme te prendre, plus soudain, plus nerveux. Tu hoquettes. Tu gémis. Tu perds le contrôle. Ton bassin tressaille. Tes cuisses se resserrent. Et tu cries mon nom, dans un souffle étranglé, comme une supplique.

Et moi, je reste là, entièrement en toi, sans te laisser un instant de répit. Le troisième monte déjà. Je le sens. Tu le sens. Tu n’es plus qu’un corps vibrant, une symphonie de peau et de nerfs tendus à l’extrême. Ton ventre se tord, ton dos ondule, tu essaies de résister — mais à quoi bon ? Tu jouis à nouveau, plus court, plus sec, une série de spasmes incontrôlés qui secouent tes hanches. Tu n’arrives plus à tenir le vibreur en place. Il glisse, tombe sur les draps, tes mains n’ont plus de force. Et pourtant, ton sexe continue de m’aspirer, me réclame, se contracte autour de moi.

Je ralentis. Juste un peu. Le temps de sentir que tu es au bord de l’abandon complet. Et quand je recommence à bouger, tu n’as même plus la force de parler. Mais ton corps, lui, répond toujours : il vibre et se tend comme la corde d’un violon que mon archet fait chanter avec une intensité extrême. Tout ton corps n’est plus que plaisir , le quatrième orgasme t’arrache une plainte sourde et je peux sentir toute l’onde du plaisir parcourir ton corps : partir de ton sexe , remonter le long de ton dos , atteindre ta nuque , ta bouche qui s’entrouvre …Je ne peux plus me retenir :je me retire de ton corps tremblant de plaisir et dans un dernier soupir, je laisse mon plaisir m’envahir. Mon sexe se tend une dernière fois. Et dans un râle grave, profond, je jouis. 

Un jet. Puis un autre. Puis un troisième. Épais. Chaud. Abondant. Mon sperme s’écoule sur tes reins, glisse entre les creux de ton dos, se mêle à ta sueur, dessine sur ta peau offerte la signature crémeuse d’un dessert parfaitement consommé.

Tu t’affales sur le côté, hoquetante, le souffle saccadé, les yeux mi-clos, comme si tu jouissais encore. Et tu jouis encore. Je viens m’allonger à tes côtés, mon torse collé contre ton flanc, ma main glissant doucement sur ton ventre encore tremblant. Je dépose un baiser derrière ton oreille, puis un autre sur ta tempe.
Et dans un sourire à peine contenu, je murmure :

« Ton dessert crémeux est en train de couler sur toi… »


Le silence s’étire entre nous, ponctué seulement par ton souffle encore court, irrégulier, comme s’il peinait à revenir à un rythme normal. Je reste tout contre toi, allongé sur le côté, ma main posée sur ton ventre qui se soulève lentement, mes doigts dessinant des cercles invisibles à la surface de ta peau luisante.
Tu ne bouges pas. Tu flottes encore, là-bas, dans l’écho de ce plaisir démultiplié que je t’ai vu traverser — et je sens qu’il me faut attendre.
Alors j’attends.Je caresse. Je veille.Je savoure ton abandon.

Je m’approche encore un peu et glisse à ton oreille « Alors… » , la voix voilée, joueuse  « …ce menu dégustation. À la hauteur de tes attentes ? »

Tu souris, faiblement. Tes lèvres s’étirent sans ouvrir les yeux. Tu hoches à peine la tête.

« Bien au-delà… » murmures-tu, la voix rauque, encore étranglée par le plaisir.
Puis tu tournes lentement la tête vers moi, tes paupières s’ouvrent, ton regard se plante dans le mien, brumeux, encore chargé d’éclats d’orgasmes.

Je ris doucement, dépose un baiser sur ton épaule nue.

« J’en suis ravi. »

Je laisse volontairement un silence s’installer puis je me redresse sur un coude, te regarde, un brin plus sérieux.

« Mais tu sais… tu n’étais pas la seule à avoir un menu ce soir. »

Tu me fixes, interloquée, et je vois aussitôt l’éclair d’amusement traverser ton regard. Tu comprends. Tu te redresses légèrement, en appui sur les coudes, curieuse.

« C’est vrai… » souffles-tu dans un sourire , essayant de te remémorer tes choix me concernant  « Et toi, tu commences par quoi ? »

Je me lève lentement du lit, sans me presser, comme si chaque mouvement était une invitation. Ma main vient chercher la tienne.

« Le plat de résistance. Pour des raisons pratiques évidentes. »

Tu ris doucement, te laisses guider. Ta démarche est encore fragile, fluide, presque féline. Et nue, marquée de mes traces et de ton plaisir, tu es d’une beauté renversante. Je t’emmène jusqu’à la salle de bain. La lumière est douce, légèrement dorée, filtrée par les murs en pierre claire. La douche à l’italienne nous attend, grande, ouverte. J’ouvre l’eau, la règle à peine chaude. De la buée s’élève déjà. Le carrelage se réchauffe. Et l’air devient moite, enveloppant.

Je prends le savon, le fais glisser entre mes paumes, jusqu’à ce que la mousse vienne ourler mes mains d’une sensualité tiède. Je commence par te caresser les épaules, lentement, avec des gestes larges et doux. Mes doigts épousent ta peau comme une suite de promesses silencieuses. Je descends lentement le long de ton dos, suis le tracé de ta colonne, m’attarde au creux de tes reins. Mes mains se referment doucement sur tes hanches, remontent sur ton ventre, redescendent. Tu respires plus profondément, les bras légèrement écartés, te laissant faire avec ce soupir long que je connais si bien.

Je glisse mes paumes sur tes seins. Je les caresse avec une lenteur volontaire, je joue de la mousse pour mieux accentuer le contraste avec mes pouces sur tes tétons, déjà gonflés, sensibles et réactifs à la moindre pression. Tu frémis. Je penche la tête, laisse ma bouche les cueillir, ma langue tournoyer lentement sur l’aréole, mordiller juste ce qu’il faut pour faire monter un gémissement discret que tu retiens mal.

Puis ma main s’aventura plus bas, plus intime, entre tes fesses luisantes. Je caresse doucement, sans forcer, je tourne lentement autour de ton petit cul que je convoite tant je sais que nous y prenons un plaisir partagé… Mon doigt se glisse et s’insinue en toi , profitant du savon pour faciliter la caresse . Il est rapidement rejoint par un deuxième et je ne cache même plus ce désir presque animal qui bouillonne à nouveau en moi.. Je prends plaisir à te sentir onduler sur mes doigts , indécente , incandescente , te cambrant pour m’inviter à continuer , respirant fort pour souligner à quel point tu avais envie toi aussi.

Je retire lentement ma main, la laisse s’égarer à nouveau sur ton ventre. Tu te retournes doucement ,les yeux brillants d’envie , les joues roses. Tu prends à ton tour  le savon et tes mains s’activent avec une sensualité feinte, presque innocente. Tu fais glisser la mousse sur mon torse, mes flancs, mes hanches. Tu descends lentement, contournes mon sexe déjà dur, puis reviens. Et là, sans prévenir, tu me tournes d’un geste précis , tu passes dans mon dos, t’y colles. Tes seins contre mes omoplates, ton ventre contre mes reins. Tes bras autour de moi.

Tu ne me laves pas vraiment , tu me branles.  Ta main est savonneuse et douce , tu fais des va-et-vient lents, appuyés, ta paume tournant légèrement à chaque remontée. Ton souffle est dans mon cou, ta bouche y dépose un baiser avant de planter sensuellement tes dents, répétant cette danse sensuelle en rythme avec ta main sur ma verge. 

Je grogne , tu sens ma queue réagir dans ta main et t’amuses à varier les positions , les caresses , le rythme . sans un seul mot échangé , juste portés par nos souffles et nos râles de plaisir.  Puis tu me fais à nouveau face. Tu lèves les bras, les passes autour de mon cou, et viens appuyer ton corps contre le mien, tes seins contre mon torse ,ton ventre glissant sur le mien. Ta chatte ouverte, humide, savonneuse, vient chercher ma queue, s’y frotter sans la prendre en toi. Tu danses. Tu fais glisser tes lèvres contre moi, tout du long, d’avant en arrière. Et ton regard s’ancre au mien, profond, brûlant, joueur avant de m’embrasser.

Je reste immobile. Fasciné. Submergé. Ma queue glisse entre tes lèvres comme un appel sans réponse. Et je la veux. Mais pas maintenant. Pas encore. Tu recules alors d’un pas ,te retournes et en t’aidant d’une main posée au mur , tu cambres ton dos pour m’offrir tes fesses , invitation silencieuse à la débauche. ,tes jambes légèrement écartées. Ton cul offert tandis que ton autre main écarte une de tes fesses.  Et ton silence. Ce silence qui me transperce.

Je m’approche. Je te saisis doucement le poignet qui me nargue si ouvertement , jouant avec ton cul comme seul moi devrais avoir le droit de le faire , le remonte dans ton dos et le bloque d’une main. Tu es à moi. Corps et volonté. Offerte. 

Et je commence alors à te prendre le cul : ma queue glisse lentement, longuement, jusqu’à disparaître entièrement en toi. Tu cries , ton dos se tend et ta chatte ruisselle déjà de mouillure qui se mélange à l’eau chaude de la douche. Je reste immobile , ancré en toi , les yeux fermés : je sens ton corps me presser, me prendre, m’attirer toujours plus profondément alors que tu te cambres toujours plus.. Puis je commence à bouger. Ma main libre glisse vers ton bas-ventre, trouve ton clitoris gonflé et je le caresse en appuyant fermement , le sentant rouler sous mes doigts . Je le stimule, en rythme avec mes coups de reins. Profonds. Lents. Précis. Tu cries. Tu halètes. Tu bouges contre moi, cherchant plus encore, toujours.

Ton corps est encore brûlant de nos ébats sur le lit ,il explose à chaque pénétration et l’eau coulant sur nous ne fait que sublimer le moment où plus encore qu’avant , ton corps se tend , ton cul me serres comme un poing , une râle incontrôlée s’échappe de ta bouche tandis que je peux sentir tes jambes trembler contre moi … et l’orgasme arrive soudain, intense et violent : je sens tout corps se crisper sous mes coups de queue , ton anus parcouru d’ondes de plaisir , m’amenant moi aussi au bord du plaisir et pris dans la folie de l’instant , je rentre encore plus fort en toi pour y rester , collé à ton corps tremblant : ma main a relâché le bras que je maintenais dans ton dos pour venir soutenir le haut de ton corps , remontant entre tes seins pour venir tenir ton cou , mon autre main quittant ton clito électrisé par les orgasmes récents te prends le bas du ventre pour te maintenir contre moi , ma queue tendue en toi , laissant le feu de nos corps s’éteindre dans une étreinte sensuelle. 

Après avoir retrouvé nos esprits , nous sortons , sans montrer la moindre envie de s’arrêter là pour autant…  Je t’observe, toujours nue, encore ruisselante de notre douche. Tes cheveux mouillés coulent sur ta nuque, ton collier brille sous la lumière douce, ton corps vibre encore du plaisir précédent. Je te fais venir devant moi et comme à chaque fois , je prends le temps de te sécher , embrassant chaque centimètres de peau , respirant chaque parfums et savourant le plaisir que tu y prends.

Les rôles s’inversent et tu joues toi aussi avec mon corps , soufflant , caressant et léchant et lorsque tu as fini , tu te pends à nouveau à mon cou et m’embrasse sensuellement  , réveillant mon corps lorsque ta main glisse vers mon bas ventre.Nous nous rendons dans la chambre et je t’invites à t’allonger sur le lit sur le dos .  Tu obéis sans un mot, docile et joueuse. Tu viens t’installer sur le lit, la tête dans le vide, le regard inversé, les bras détendus, le cou offert, la bouche entre-ouverte. Et cette image seule me coupe le souffle.

Je m’approche et me positionne face à toi. Ma queue, déjà à nouveau dure, se pose sur tes lèvres. Tu la saisis d’un baiser : tes lèvres s’ouvrent , ta langue s’enroule, ton souffle s’accélère à mesure que je viens plus loin, plus profond. Tes mains s’agrippent à mes cuisses, me guident, m’attirent, les miennes venant se positionner autour de ton cou offert , le serrant juste un peu pour que tu sentes mes doigts…

Mais ce n’est que le début : je me retire, à contrecœur de ta bouche , et te fais glisser plus haut sur le lit, Puis je monte sur toi, te surplombe, et me penche entre tes cuisses ouvertes. Ma bouche vient chercher ta mouillure, encore chaude, encore vive. Je t’ouvre des deux mains, mes pouces écartant délicatement tes grandes lèvres, révélant ton clitoris gonflé, tendu, vibrant.Ma langue s’y pose, d’abord douce, circulaire, puis plus précise, plus affirmée. Tu respires fort. Ton bassin bouge contre moi. Je continue, je ne quitte pas ta chatte, je l’embrasse, je la lèche, je la dévore. Ma main glisse entre tes fesses, vient effleurer ton anus, y jouer comme un écho au plaisir principal. Et pendant ce temps… ma queue retrouve ta bouche. Tu la prends en toi avec plus d’assurance, plus de faim. Tu suces plus fort. Tu joues avec moi comme je joue avec toi. Tes mains serrent mes cuisses, tes lèvres me serrent à leur tour. Je gémis contre ton clitoris. Et tu me réponds d’un râle, étouffé, langoureux.

Tu es en feu.

Je sens ton corps se tendre, ton souffle se faire court ,  ton ventre se creuser. Tu viens , ces gémissements étouffés tandis que tu me suces ne sont qu’un prélude.. Ton dos se cambre, ton bassin se soulève malgré toi, tes cuisses se contractent autour de mes joues et surtout ton vagin enserre mes doigts comme un fourreau de soie. Et moi, je ne m’arrête pas. Je goûte , je lèche tout : le parfum de ta cyprine me rend aussi fou que ton vagin lorsqu’il serre mes doigts de plus en plus fort. Nos mouvements sont devenus chaotiques et nous semblons guidés l’un comme l’autre par nos instincts plus que par une quelconque expérience ou science du plaisir. c’est un duel , où l’on donne autant que l’on prends et lorsqu’enfin tu jouies , je me délecte d’un moment de calme où ma langue parcours ta chatte trempée et où je peux te lécher avec la même assiduité que tu peux le faire lorsque tu nettois ma queue de toute trace de foutre… 

Je me releve non sans savourer encore un peu ta langue qui joue avec mon sexe gonflé par l’excitation et viens m’allonger à tes cotés pour t’embrasser avant de dire que l’entrée contenait plusieurs variations de poissons et qu’il va falloir venir sur moi maintenant …  Tu t’agenouilles, doucement, te positionnes, la bouche au-dessus de ma queue, ton sexe au-dessus de mon visage. Et nous recommençons.Mais cette fois, c’est plus profond. Plus fou. Plus intense. 

Tu me suces avec une gourmandise nouvelle. Tu varies, tu lèches, tu souffles, tu reprends. Tu descends jusqu’à mes bourses, les prends en bouche, les suçotes avec délicatesse, y laisses un filet de salive avant de remonter sur ma hampe, la gorge offerte. Tes mains ne cessent de bouger : sur mon torse, mes cuisses, mon ventre.

Et moi, je glisse deux doigts en toi. Tu es toujours ouverte, chaude, brûlante. Mon pouce vient chercher ton clito, le caresse en rythme, le presse. Tu halètes, tu jouis à nouveau. Ton jus coule sur mes doigts, et je m’en nourris avec frénésie. Ma langue le cherche, le racle, le recueille. Toi , tu ondules ,tu cries , .tu ris même aussi, parfois, entre deux soupirs, tant le plaisir est fort.

Mais moi, je me retiens. De plus en plus difficilement.

Je cesse de te doigter,  mes bras contourne tes jambes et passent autour de ton bassin. Je claque une de tes fesses. Puis l’autre. Tu gémis, un peu surprise, beaucoup excitée. Mes mains se referment sur tes fesses , les écartent, les guident. Ma langue te torture. Mon souffle te chauffe. Et ton corps explose à nouveau. Ton sexe m’inonde. Tu cries. Tu jouis, fort, sans retenue. Tu ne tiens plus, tu t’écrases sur moi me suçant autant par pure vengeance que pour me rendre fou : ta bouche se referme une dernière fois sur moi. Tes mains me caressent les bourses avec une tendresse brûlante. Et je viens. Tout entier. Je jouis dans ta gorge, profondément, longuement. tu avales mon sperme encore une fois , m’accueilles dans tes lèvres chaudes , accompagnant chaque giclée de ta main. Tu me suces doucement jusqu’à la dernière goutte. Puis tu lèches ma queue, mes bourses, mon bas-ventre avec une lenteur amoureuse. Comme pour remercier chaque centimètre de moi.

A bout de souffle autant l’un que l’autre , je te rejoins pour t’embrasser , toujours aussi excité de sentir mon sperme sur tes levres…

Et le monde, un instant, s’arrête.

Je t’embrasse encore, doucement, longuement. Ma langue s’attarde contre la tienne, comme si je voulais graver dans ta bouche ce goût de moi que tu viens d’absorber jusqu’à la dernière goutte. Et dans un murmure glissé entre deux souffles, je te préviens :

« À mon tour… de goûter à mon cocktail si épicé. »

Ton regard s’allume, vif, curieux, encore teinté des spasmes du plaisir précédent. Tu souris, allongée à moitié sur moi, les joues encore rosies, le corps moite. Je me redresse, lentement, et t’invite à te coucher sur le dos, au centre du lit, les bras ouverts, les jambes détendues, offerte et confiante.

Je sors mon sac. Tu le reconnais. Ce sac-là ne contient jamais rien d’ordinaire.

Je m’approche du lit avec les sangles. Tu ne bouges pas. Tu me regardes faire. Tu sais déjà. Tu acceptes.

Je commence par tes poignets. Un à gauche, un à droite. Le cuir épouse ta peau, la boucle claque doucement, rassurante, précise. Puis viennent tes chevilles. Tu entrouvres les jambes, volontairement, presque fière. Et je te remercie d’un regard.

Une fois bien immobilisée, je me penche sur toi, mes lèvres viennent chercher les tiennes dans un baiser lent, profond, possessif. Et quand je me redresse, je tiens le baillon entre mes doigts. Tu ouvres la bouche sans un mot, tes yeux me parlant plus fort que n’importe quel discours. Je l’attache avec délicatesse, prenant soin de ne pas trop le serrer. Tu es sublime. Déjà en tension. Déjà offerte à ce que tu ne peux plus contrôler.

Je m’assieds à côté de toi, respire lentement, te regarde. Ton ventre monte et descend, ton regard papillonne entre impatience et excitation.

Je prends le lubrifiant, en verse un filet entre tes cuisses. Je glisse mes doigts. Un, puis deux. Lentement. Je te sens déjà trempée, déjà ouverte. Je tourne doucement, puis ajoute un troisième doigt. Tes cuisses frémissent, ton bassin cherche déjà à bouger, mais les sangles te tiennent. Ta frustration est belle.

Ma langue s’avance. Je viens lécher ton clitoris avec lenteur. Des cercles, des tapotements, des sucions légères. Puis je remonte, embrasse ton ventre, le long de la ligne fine de ton nombril, jusqu’à atteindre ta poitrine. Je prends un téton entre mes lèvres, le suce doucement, le mordille un instant, avant de passer au second. Ta tête balance à peine, les chaînes claquent contre le bois du lit, ton souffle s’accélère à chaque morsure.

Et puis je vais chercher ce que tu attends. Ce que tu crains. Ce que tu espères.

L’Enigma.

Tu le vois. Tes yeux s’écarquillent à peine. Ton souffle s’arrête. Tu sais ce que cela implique. Ce n’est pas un simple sextoy. C’est une déclaration de guerre à ton self-control.Je le lubrifie méticuleusement. Je prends le temps. Tu me regardes, tu te mords doucement à l’intérieur de la joue derrière ton baillon, tes poignets tirent légèrement contre les sangles.Je m’approche, le positionne. Il glisse en toi, parfaitement, lentement. Et quand il est bien en place, je me penche à ton oreille, et je murmure :

« Ce baillon est là pour te permettre de crier autant que tu veux. Je veux t’entendre jouir… comme si le monde entier n’existait plus. »

Et j’allume l’appareil.

Tu te cambres immédiatement. Ton dos se tend, ton cri est absorbé par le tissu du baillon. Tes poignets se crispent, tes jambes tremblent. Ton clitoris est happé par les vibrations, ton sexe entier pris d’assaut. Et je suis là, juste à côté, à te regarder devenir folle. L’orgasme te prend presque immédiatement, brutal, incontrôlé. Tu te contractes, tu convulses. Je coupe l’appareil. Tu halètes, tes yeux roulent à demi. Mais je ne te laisse pas revenir.

Je le rallume.

Nouveau spasme. Tu cries, encore. Tes cuisses se contractent, tes poignets se tendent. Je t’observe, fasciné par cette déferlante. Encore un. Puis encore un. Je te regarde à chaque fois, je cherche ton regard, je m’assure que tu es là, que tu veux continuer. Et à chaque fois, tu me réponds d’un feu plus fort dans les yeux. Tu jouis. Encore. Et encore. Une dizaine d’orgasmes, au moins. Ton corps est incandescent, tremblant, ruisselant. Et chaque fois que je frôle ton clitoris, même sans l’appareil, un gémissement sourd traverse ton baillon. Tu n’en peux plus. Tu es splendide.

Je coupe l’appareil. Lentement. Je le retire, doucement. Ton sexe palpite, luisant, gonflé, vibrant encore.

Et je commence à te détacher.

Je retire le bâillon. Tu reprends ton souffle. Tes lèvres sont rouges, mouillées. Tes yeux brillent.

Je me penche. J’embrasse ton front. Puis un bras. Puis une cuisse. Je délie chaque lien en glissant un baiser là où la sangle a tenu ta liberté. Et je murmure, comme un rituel inverse :

« Tu peux revenir, maintenant… »

Tu respires. Tu ris, un peu. Tu fonds contre moi. Et je te prends dans mes bras.

Tu es là, allongée sur le lit, encore marquée par l’ouragan que tu viens de traverser.
Tes jambes sont ouvertes, détendues, mais tremblantes. Ton souffle s’apaise, doucement, entre deux soupirs. Tes yeux cherchent les miens, brillants, vivants, brûlants malgré la fatigue. Je caresse lentement l’intérieur de ta cuisse, juste pour garder ce lien. Tu souris. Faiblement. Mais c’est ce sourire-là, ce sourire-là précisément, qui me bouleverse à chaque fois. Celui qui dit que tu es comblée, que tu es là, pleinement à moi, offerte et heureuse. Et pourtant… Je vois cette étincelle qui danse encore dans ton regard.

« Et donc, si je suis la logique du menu… où est-ce que tu comptes jouir pour ton dessert ?»

Ta voix est douce, un peu éraillée, mais elle porte cette provocation feutrée que j’adore. Celle qui ne cherche pas la réponse, mais qui l’attend, avec l’impatience de celle qui sait. Je souris à mon tour, glissant mes doigts sur ta hanche nue.

« Quand tu as choisi la glace… tu m’as invité à jouir tout au fond de ton cul.»

Un silence. Ton sourire vacille, se mue en frisson. Tes paupières battent lentement. Ce n’est pas une surprise, pas vraiment. Mais l’entendre, là, maintenant, avec tout ce que ton corps a déjà vécu ce soir, c’est autre chose. Tu ne dis rien. Mais tu te redresses. Lentement. Tes gestes sont calmes et sensuels malgré la fatigue. Tu avances vers moi, poses ta main sur ma cuisse. Et sans un mot, tu viens prendre ma queue entre tes lèvres. Tu me suces avec cette ferveur gourmande qui n’appartient qu’à toi. Ta bouche est chaude, ta langue agile. Tes gestes sont doux, précis. Tu me réveilles. Littéralement. Je redeviens dur dans ta bouche, sous tes caresses, en quelques secondes à peine. Tu me connais si bien. Tu sais exactement comment faire. Et tu le fais pour moi, pour mon plaisir, pour ce moment. Ton regard me fixe, profond, comme un serment silencieux.

Puis tu te redresses à nouveau. Et sans que je dise un mot, tu te tournes, te mets à quatre pattes. Tu te cambres. Tu écartes légèrement les jambes, la tête tournée vers moi, les cheveux encore humides qui collent à ta nuque. Et tu souffles, dans un murmure à peine audible :

« Savoure ton dessert…»

Je m’approche. Je me place derrière toi. Je prends le temps. Ma main caresse tes reins, descend jusqu’à ton cul. Je le caresse longuement. J’en mesure chaque courbe. Je le prends à pleine main , doucement, comme pour l’imprimer dans ma mémoire.

Puis je prends ma queue dans la main. Et je la frotte, lentement, entre tes fesses. Je la laisse glisser sur ta peau chaude. Tu frémis. Tu inspires plus fort. Et je commence à entrer.

Lentement. Très lentement.
Ta chaleur me prend, ton corps s’ouvre, ton cul me reçoit avec une lenteur brûlante. Tu es serrée. Mon dieu… Tu es si serrée que je ressens le moindre frisson de ton échine. .Je m’ancre en toi, centimètre après centimètre, sans forcer, mais sans hésiter et lorsque je suis entièrement en toi, lorsque ma queue disparaît dans ton cul jusqu’à mes hanches, je pousse un râle long, profond, viscéral.

Tu gémis. Un son rauque, entre douleur et plaisir, entre abandon et envie.

Je reste en toi , immobile , juste pour sentir, pour savourer.  Et je grave  tout dans ma mémoire :  la cambrure de ton dos, la douceur de ta peau , ton odeur, mélangée à la mienne. Les battements de ton cœur dans la paume de ma main. Les petits soubresauts de ton corps qui réagit encore, même après tout ça.

Puis je bouge. Doucement d’abord. Des allers-retours lents, profonds. Précis. Ma main glisse le long de ton flanc, puis vient se refermer autour de ton bassin. Mon autre main se pose sur tes fesses, les écarte fermement. Mes sensations sont intense et l’image de ma queue en train de te baiser profondement le cul m’excite au plus haut point.  Tu halètes. Tu te tends à chaque poussée. Ton corps ondule pour mieux m’accueillir. Tu n’as plus de résistance. Juste du désir. Chaque coup de queue est un peu plus profond, un peu plus lent. Je fais durer. Pour moi. Pour toi. Pour nous.

Tu te retournes à moitié, juste assez pour que je voie ton visage. Tes joues sont rouges, ta bouche entrouverte. Tu es magnifique. Brûlante. Essoufflée. 

Je te prends encore. Encore. Jusqu’à ce que je sente cette pression qui monte en moi, irrésistible, puissante. Mon ventre se tend. Ma respiration s’accélère. Mes doigts s’enfoncent dans ta chair. Et d’un dernier coup de reins, profond, tendu, je jouis.

Je jouis dans ton cul, lentement, profondément.
Je grogne, le front posé contre ton dos.
Je sens ma semence chaude se répandre en toi, pulsation après pulsation.
Tu respires fort. Tu frissonnes.
Je reste en toi un moment , savourant cet intense orgasme avant de glisser hors de toi , lentement , mon sperme s’écoulant doucement entre tes fesses…

Tu t’allonges sur le ventre, les bras repliés, le souffle court, je viens me coucher à tes côtés et t’enlace dans un silence à peine rompus par nos souffles aussi court l’un que l’autre.. Je passe ma main  dans tes cheveux , ton dos , caresse tes fesses du bout des ongles..

« Tu n’aurais pas pu choisir meilleur dessert…» te dis-je dans un murmure
« J’espère que tu l’as savouré», souffles-tu dans un soupir mi-rieur, mi-brisée.
« Comme jamais ma muse , comme jamais…»

Je t’embrasse. Longuement. Et je te serre contre moi.
Encore.
Encore.

#