“Je n’ai plus rien à me mettre !” te dis-je , suivi d’un grand éclat de rire…
Notre étreinte  la veille, a eu raison de mon petit top blanc, arraché pour ne pas dire déchiré par tes griffes…. Alors je fouille ton armoire à la recherche de quelque chose ,tout en laissant ma curiosité prendre le dessus.. je touche , respire , essaye .. j’ai envie que même si c’est un vêtement , il soit “toi” ..  Encore nue , j’essaye des t-shirts bien trop grands me rappelant mon adolescence ou des chemises bien trop masculines pour que cela me plaise… Je finis par trouver une chemise plus cintrée , en soie blanche, et même si elle est trop grande, elle est douce, chaude et imprégnée de ton odeur. Je la passe sans réfléchir. Et puis je l’ajuste d’un nœud au creux du ventre , juste ce qu’il faut pour qu’elle s’ouvre un peu à chaque pas et qu’un oeil avisé aperçoive entre deux souffles de tissu mon ventre ou ma chute de rein selon qu’il sera devant ou derrière moi…

J’enfile ensuite le pantalon qui a survécu par miracle à ton impatience (ou était- ce la mienne ? peu importe..)  et je capte ,amusée, dans le reflet du miroir ton regard fixé sur mon cul 

“Je ne te déranges pas ?” et tu me réponds sans le moindre complexe “Non , je profite de la vue…” avant de te lever et m’enlacer , ton sexe toujours aussi tendu..

“P…. on a dit qu’on allait chercher mes affaires .. “ mais tu ne me laisses pas finir ma phrase et m’embrasse et le simple fait de sentir nos langues se frôler suffit que mon désir grimpe en flèche. Je me pend à ton cou , répondant à tes baisers puis aprés un dernier coup de langue mutin , je me glisse hors de tes bras , passe dans ton dos , saisis ton sexe avec mes griffes faussement menaçantes puis repart toute sourire , fiere de mon effet sur toi en allant dans le salon.

Tu m’y rejoins quelques minutes plus tard , des bottines en cuir , un pantalon serré et une chemise noire à manche longue , tranchant avec ton look plus détendu de la veille et je ne peux m’empêcher de sourire quand je vois que tu peines à masquer le fait que tu n’as pas débandé…

Mais tu sembles t’être résigné et même si je suis tout aussi affamée que tu peux l’être , nous décidons de nous en tenir à ce que nous avions décidé : aller chez moi , chercher quelques affaires et ensuite pouvoir partir quelques jours pour que je puisse m’habituer un peu à tout ces changements.

Nous quittons ton appartement et sourions lorsque nous retrouvons certains restes de nos vêtements éparpillés dans l’ascenseur et je ne peux m’empêcher de sourire en repensant à cet instant de pur désir , de douce folie , de plaisir animal et immédiatement mon corps réagit : je viens vers toi et t’embrasse sensuellement pour ensuite te murmurer à l’oreille “c’est quand même dommage , on a pas encore fait ça dans l’ascenseur…” puis me retire mutine tandis que tu me fusilles du regard.

A peine arrivés en bas , j’ai un mouvement de recul et mon visage trahit un certain malaise voir dégoût : ce qui était une ville n’est plus qu’une somme d’agressions sonores , olfactives… 

Tous les bruits m’agressent : le cri strident d’un enfant, la moto qui passe trop près, le cliquetis d’un badge sur un sac. Je les entends trop fort. Comme si chaque chose me hurlait son existence. Et les odeurs… Mon Dieu. Tout me saute au nez. L’odeur rance d’un égout, la chaleur métallique du béton, la transpiration d’un joggeur qui ne m’a même pas frôlée… Je fronce le nez, confuse. C’est comme si je pouvais goûter chaque odeur. Et je n’aime pas tout ce que je découvre.

Ta main se pose en bas de mon dos , effleurant ma peau et sans un mot , tu te places à mes côtés et cette proximité me permet de me concentrer sur toi ,ton odeur … 

Et quand enfin je parviens à contrôler mes sens , je comprends soudainement que ta position n’est pas innocente. Dans cette ville , nous ne sommes pas les seuls Feylin et mon instinct me hurle de rester proche de toi. Parfois , dans la foule , je peux sentir quelqu’un m’observer , prédateur caché sous une peau humaine en quête d’une nouvelle proie ou d’une nouvelle femelle… 

Je tourne mes yeux vers toi et quand tu y perçois de la peur , tu me tends ton bras dans un sourire pour que je m’y accroche. Lorsque cela est fait , tu prends une respiration profonde avant d’expirer : toute la puissance et la colère de l’alpha à qui on a manqué de respect s’exprime soudainement , comme si une zone émanant de toi se propageait dans toutes les directions et  forçait tous les feylins un peu trop gourmand à battre en retraite. Je le sens et je peux même voir certains d’entre eux frissonner en croisant ton regard. Je m’accroche à ton bras et me redresse sur mes talons : je n’ai plus peur et je me laisse aller à ce jeu … Après tout , tu m’as demandé d’être ta reine , je ferai tout pour que tu sois fier à ton tour.

Nous repartons de l’avant et marchons pendant quelques kilomètres avant d’arriver à mon appartement. J’ouvre la porte de chez moi et dès le premier regard  tout me semble soudainement trop petit, trop humain, en quelques heures seulement ma vision du monde et de ce que je considérais comme mon refuge ont changé du tout au tout. Je prépare un sac, maladroite, fébrile. Je te demande ce qu’il faut. Tu me dis “léger”, “confortable”, “sexy si tu veux”.

Alors je prends ce que je veux. Et ce que je veux, c’est me sentir désirable. Me sentir à toi. Et libre d’être séductrice.. je dirais même fatale… 

Je choisis une robe rouge, fine, moulante, qui épouse chaque battement de mon cœur. Je glisse dessous un ensemble en dentelle noire, à peine opaque. Le soutien-gorge dessine mes seins sous le tissu comme une promesse. Les bas s’attachent à la jarretelle dans un claquement discret. Et mes talons… ils me donnent l’impression de dominer le monde, même nue.

Quand je sors de la salle de bain, prête, maquillée, habillée comme une conquête, tu ne dis rien. Tu te contentes de me regarder.

Et dans ton silence, dans ton regard qui me dévore avec envie, je me sens magnifique.

 Je fais quelques pas vers toi, le tissu rouge épousant mes hanches, et je souris en sentant ton regard glisser sur mes cuisses, mon ventre, mes seins.
« Tu comptes me regarder encore longtemps ou tu vas m’emmener loin d’ici ? »
Tu hausses un sourcil, un rictus amusé au coin des lèvres.
« Les deux. »
Puis tu t’avances, poses tes mains sur mes hanches, tes pouces effleurant le creux de mon ventre. Ta voix est basse, rauque.

“Prenons ta voiture cette fois-ci , j’ai toujours eu envie de conduire ta décapotable…”

Je me glisse à l’intérieur, m’enfonce dans le siège, et je me sens… libre. Sauvage. Sexy. Nous n’avons pas encore démarré que j’ai l’impression de laisser ma vie passée derrière moi pour ne profiter que du présent , ne profiter que de toi.

Je m’installe dans le siège passager, laissant ma robe remonter généreusement sur mes cuisses, juste assez pour que ta main ait envie de s’y glisser. Je surprends immédiatement ton regard qui s’attarde, brûlant, sur ma peau dévoilée. Un sourire joueur étire mes lèvres tandis que je prends mes aises, volontairement provocante.

Les premiers kilomètres sont grisants : le vent chaud effleure mon corps, faisant frissonner ma peau nue, réveillant en moi un désir latent tandis que les vibrations du moteur , des roues sur la route éveille progressivement mon corps. Je ferme les yeux et me laisse aller pour apprécier chaque odeur, chaque son, chaque frôlement. Mes mains se posent tantôt sur ta jambe , ta queue ou parcourent mon corps , pinçant un téton , frôlant mon entrejambe. 

Je sens ton regard revenir sans cesse vers moi. J’aime ça. Je décide alors d’en jouer davantage.
« J’ai chaud… » murmuré-je en te lançant un sourire complice, avant de relever lentement ma robe, centimètre par centimètre, dévoilant entièrement la dentelle noire de ma culotte et le haut de mes bas. Je te vois déglutir.  Je mordille ma lèvre inférieure, appréciant l’effet immédiat que je provoque chez toi.

« Tu vas me rendre fou, A… »
« C’est exactement ce que je veux… »

Avec un sourire mutin, je glisse ma main vers toi. Mes doigts s’attardent sur ta cuisse, caressent doucement ton pantalon avant d’ouvrir lentement ta braguette. Tu ne me quittes plus des yeux, mais tu restes concentré sur la route. J’aime cette tension, ce pouvoir subtil. J’atteins enfin ton sexe, chaud et déjà tendu d’excitation, que je libère doucement du tissu.

Mais je ne me précipite pas. Pas tout de suite. Je laisse mes doigts effleurer ta queue délicatement, presque avec nonchalance. Des caresses légères, des griffes à peine sorties qui effleurent ta peau brûlante, juste pour sentir tes pulsations s’accélérer, ton désir devenir incontrôlable.

En même temps, mon autre main glisse lentement vers mon propre sexe, caressant à travers la dentelle humide, m’offrant sous ton regard enflammé quitte à écarter exagérément les jambes par pure provocation.  Ton souffle devient plus lourd, plus rapide. Je souris encore, consciente que je tiens ta patience entre mes doigts.

Lorsque je sens enfin ta queue parfaitement dure, vibrante sous mes caresses, je me penche vers toi, glissant lentement sur mon siège, offrant à tes yeux le spectacle de ma cambrure, de mes fesses hautes sous la robe relevée, ouverte et offerte à ton regard affamé.

Mais je prends mon temps, savourant l’effet de mon attente sur ton souffle devenu lourd, impatient. D’abord, j’approche lentement mon visage de ton sexe dressé, et du bout de la langue, j’effleure délicatement ton gland, dessinant des cercles lents, sensuels, à peine humides, juste pour goûter ta peau, jouer avec ta frustration. J’entends ton souffle se bloquer, ta main se crispant légèrement sur le volant.

Encouragée par ce premier frisson, je continue, laissant ma langue glisser lentement sur toute la longueur de ta queue, remontant et redescendant plusieurs fois, attentive à chaque spasme, chaque réaction infime de ton corps sous mes lèvres. Je mouille tes chairs brûlantes avec soin, enroulant ma langue autour de ton gland, puis descendant délicatement le long de ta hampe, attentive à ce jeu délicieux.

Lorsque je sens que tu es au bord de perdre patience, je glisse doucement ma main vers le bas, atteignant tes bourses déjà tendues par l’excitation. Mes doigts les prennent avec douceur, les caressant délicatement, les massant avec juste ce qu’il faut de fermeté pour accentuer encore ta tension. Un murmure rauque s’échappe de tes lèvres, presque inaudible, noyé dans le grondement du moteur.

Puis je plonge, lentement mais avec assurance, ta queue glissant profondément dans ma bouche chaude et humide. J’entends ton soupir profond de satisfaction et je frémis d’excitation, pressant davantage mes doigts sur mon sexe.

Je commence alors à te sucer avec gourmandise, faisant glisser ma bouche lentement d’abord, puis de plus en plus vite, en un rythme lascif parfaitement coordonné à mes doigts qui continuent de cajoler tes bourses tendues. Ma langue accompagne chaque mouvement, mes lèvres enserrent délicatement ton sexe, chaque va-et-vient devenant plus profond, plus intense, plus exigeant.

Ton bassin ondule légèrement, cherchant instinctivement à aller plus loin en moi, et je t’accueille pleinement, prête à tout t’offrir. Tes doigts s’égarent brièvement dans mes cheveux, et je savoure cette légère prise de contrôle.

Dans ce moment précis, je sens que tu m’appartiens autant que je t’appartiens.
Et j’adore ça.

Je continue à te sucer, gourmande, appliquée, sentant ta tension grimper sous mes doigts. Tes hanches accompagnent lentement le mouvement de ma bouche, comme une danse instinctive entre nous, rythmée par les vibrations sourdes du moteur.

Tes soupirs deviennent de plus en plus profonds, rauques, presque sauvages, et je sens ton corps crispé par l’effort de garder le contrôle sur ta conduite. Ma langue t’explore encore, plus profondément, mes lèvres s’enroulant autour de ta queue avec avidité. Je ne veux pas que tu résistes, je veux te faire perdre pied totalement.

Soudain, tu murmures entre tes dents, la voix presque tremblante d’envie :
« Putain, A… Je ne peux plus conduire comme ça… »

Sans attendre davantage, tu ralentis brutalement, t’engageant dans un chemin discret au bord de la route. Le crissement des pneus sur les graviers accompagne la précipitation de ton geste lorsqu’enfin tu gares la voiture.
Tu m’attrapes fermement par les hanches, me faisant remonter brusquement la tête, et plonge ton regard noir de désir dans le mien.

« Dehors. Maintenant. »

Je souris, excitée par ton impatience autant que par ta voix devenue rauque, brutale. Tu quittes rapidement ton siège, ta queue dressée vers le ciel, luisante et humide de ma salive. Tu contournes la voiture d’un pas déterminé, me tirant sans ménagement pour me faire sortir, avant de m’appuyer contre la carrosserie chaude sous le soleil brûlant.

Ta bouche dévore mes lèvres, ta langue m’envahit sans retenue, tandis que tes mains impatientes relèvent totalement ma robe jusqu’à ma taille, libérant mon sexe déjà trempé d’envie. Je sens immédiatement ton gland glisser entre mes lèvres humides, impatient lui aussi.

Sans préambule, tu t’enfonces en moi d’un coup de reins puissant, presque sauvage, m’arrachant un cri de plaisir immédiat. Je m’accroche désespérément à ton torse, sentant sous mes doigts tes muscles tendus, brûlants sous la chemise noire.

Notre équilibre est précaire alors pour ne pas tomber à la renverse , j’enroule mes jambes autour des tiennes. Tes mains me tiennes fermement la taille,  imprimants un rythme puissant et animal. Chacun de tes coups de reins me plaque davantage contre la voiture, ma peau nue glissant contre la carrosserie chaude et lisse.

Le plaisir monte rapidement, brutalement, submergeant tous mes sens. Mon corps tout entier semble se contracter autour de toi, vibrant, prêt à exploser sous chaque coup de queue. Je griffe profondément ton dos à travers ta chemise, te marquant de mon désir comme toi tu m’as marquée la veille.

« Ne t’arrête pas… P… continue… encore… » supplie-je, haletante, sentant mon orgasme monter violemment en moi, incontrôlable.

Tu accélères encore, pris dans la même urgence, grognant de plaisir et d’effort, enfonçant ta queue toujours plus profondément en moi. Et enfin, dans un cri mêlé au tien, je jouis violemment, griffant une dernière fois ton dos tandis que mon corps entier est traversé de spasmes. Mon orgasme entraîne aussitôt le tien, te faisant éjaculer puissamment en moi.

Mais à peine ton corps se relâche-t-il légèrement que, gourmande, presque insatiable, je glisse déjà hors de tes bras, descendant lentement à genoux devant toi. Je prends ton sexe encore dur, ruisselant de nos plaisirs, dans ma bouche, savourant pleinement le goût chaud et salé de ton sperme. Je l’avale sans hésitation, plongeant mon regard joueur dans le tien, affichant sans retenue mon plaisir et ma complicité.

Ta main caresse doucement mon visage, ton pouce effleurant mes lèvres souriantes, et je me relève lentement, te défiant du regard.

Je suis tienne. Irrémédiablement. Et ça me plaît terriblement.

Lorsque nous reprenons la route, un silence délicieux s’installe entre nous, chargé d’une complicité gourmande. Mes doigts effleurent encore mes lèvres où je sens la chaleur persistante de ton sperme, et je savoure ton regard satisfait glissant régulièrement sur moi.

Nous n’avons roulé qu’une vingtaine de kilomètres lorsqu’au loin, une silhouette masculine apparaît sur le bord de la route, le pouce levé vers le ciel. Je me redresse légèrement, curieuse, et instinctivement mes yeux félins détaillent chaque trait du jeune homme : grand, épaules carrées, mâchoire bien dessinée et rasé de près. Il a les cheveux sombres, désordonnés, et une chemise ouverte sur un torse délicieusement hâlé.

Je sens immédiatement mon désir s’éveiller. Tu as remarqué mon trouble et sans rien dire, tu ralentis jusqu’à t’arrêter devant lui.
« On t’emmène avec nous ? » dis-tu simplement.
Il sourit, nous remercie chaleureusement et s’installe à l’arrière, juste derrière moi. Je sens immédiatement son odeur, mâle, boisée, presque piquante avec la légère suée provoquée par le soleil.

Après quelques kilomètres, ton regard accroche le mien dans le rétroviseur. Un sourire provocant étire tes lèvres et dans un murmure à peine perceptible tu m’indiques ton envie du moment :
« et si tu allais derrière A ? J’ai envie de te voir le sucer pour moi et je ne veux pas en manquer une seconde… » et dans un regard , tu me désignes le rétroviseur.

Ton ordre me fait frissonner délicieusement, et sans hésitation je glisse vers la banquette arrière dans le mouvement d’un félin s’approchant d’une proie, venant m’installer tout contre lui. Le jeune homme semble surpris mais je fais montre d’une telle assurance qu’il se laisse faire et si il semble chercher ton approbation d’un regard , je prends sa tête à deux mains pour tourner ses yeux vers les miens avant de l’embrasser à pleine bouche et ensuite son torse musclé . Je pose une main sur sa cuisse, remonte lentement vers son entrejambe déjà durcie et je calle dans la banquette pour descendre mon visage au niveau de son bassin en profitant pour capter ton regard dans le rétroviseur.

Je déboutonne soigneusement son pantalon, libérant sa verge déjà raide, palpitante sous mes doigts. Un sourire gourmand aux lèvres, je relève brièvement la tête, plongeant mon regard dans le tien à travers le rétroviseur, comme pour te demander la permission, ou plutôt, pour affirmer que je m’apprête à te rendre fier.

Je baisse lentement la tête vers le sexe dressé de notre compagnon, le frôlant tout d’abord du bout de ma langue, juste pour en apprécier la chaleur. Mes lèvres entrouvertes glissent doucement le long de sa hampe avant que je ne l’enroule entièrement dans ma bouche chaude et humide.

Je prends tout mon temps, m’appliquant à faire glisser lentement sa queue entre mes lèvres, savourant chaque frémissement que je lui arrache. Sa main, nerveuse, se pose d’abord timidement sur mes cheveux avant de s’y agripper, révélant son impatience et son désir grandissants.

Mon rythme s’accélère peu à peu. Je sens sa respiration devenir haletante, irrégulière, ponctuée de soupirs retenus et de grognements de plaisir. Je joue avec ma langue, insistant particulièrement sur son gland sensible, le faisant tressaillir à chaque passage humide et chaud. De temps en temps, je relève légèrement les yeux vers le rétroviseur central, y croisant ton regard brûlant, possessif. Je perçois clairement l’excitation intense que provoque en toi cette scène, cette complicité interdite, cette soumission sensuelle à ton autorité silencieuse.

Les doigts de l’autostoppeur se crispent dans mes cheveux, sa queue gonfle encore davantage entre mes lèvres. Je ralentis légèrement mon mouvement, me redressant doucement, laissant échapper son sexe de ma bouche avec un léger bruit humide. Puis, très lentement, sans jamais quitter ton regard dans le rétroviseur, je referme ma main autour de sa queue luisante de ma salive, et commence à le masturber avec sensualité.

Mes gestes sont précis, assurés, presque dominants. Chaque va-et-vient de ma main se fait en rythme avec la tension de ton regard dans le miroir. L’autostoppeur pousse bientôt un râle profond, incontrôlé. Ses muscles se contractent violemment et, dans un sursaut, il jouit puissamment, libérant de longues giclées chaudes qui coulent sur mes doigts, mon poignet, et viennent tacher légèrement ma robe relevée sur mes cuisses.

Sans aucune gêne, je porte mes doigts souillés de son sperme à mes lèvres, mais sans l’avaler cette fois. Je les lèche avec une insolence étudiée tout en te fixant intensément dans le rétroviseur, affichant clairement ma satisfaction de te voir troublé, excité, impatient à ton tour.

Je me redresse enfin, quittant la banquette arrière, et reviens lentement reprendre place à tes côtés. Je réajuste ma robe à peine, glissant cette fois ma main libre directement sous le tissu humide de désir, me caressant lentement et ostensiblement sous ton regard.

Je sens immédiatement ta respiration s’accélérer davantage, ton corps se tendre d’impatience, tes doigts crispés sur le volant.

Tu vas craquer, je le sais. Et c’est exactement ce que je veux.

Sans un mot, tu tournes brusquement vers un motel discret en bordure de route, gare la voiture et nous entraîne directement à l’intérieur d’une chambre.

À peine la porte refermée derrière nous, tu me déshabilles totalement devant les yeux brillants de notre invité. Puis, sans gêne, nous passons tous les trois sous la douche brûlante. Je sens vos deux corps contre moi, les mains impatientes, les sexes durs glissant sur ma peau trempée. L’eau ruisselle sur nous, augmentant la chaleur déjà insoutenable de nos désirs mêlés. Vos doigts explorent chaque parcelle de mon corps, éveillant en moi des frissons délicieux tandis que je vous caresses tout deux pour vous encourager à me prendre toujours plus.

Une fois sortis de la douche, tu me regardes intensément. Je sais exactement ce que tu attends de moi. Je m’allonge lentement sur le lit, mon corps nu exposé à vos regards affamés, et invite notre invité à me rejoindre, ouvrant largement mes cuisses pour l’accueillir. Je vois dans tes yeux ta fierté tandis que je guide lentement sa queue dure en moi, gémissant doucement sous son entrée profonde, sentant ta satisfaction presque animale face à mon abandon.

Tandis que je commence à onduler sous lui, toi tu nous rejoins, venant placer ton sexe près de mes lèvres. Sans hésiter, je t’offre ma bouche gourmande, te suçant passionnément tandis que l’autostoppeur me pénètre avec vigueur.

Mais bientôt te sucer ne me suffit plus : je fais s’allonger notre invité et je viens m’empaler sur lui. Venant te placer derrière moi , je sens tes doigts humides glisser entre mes fesses, me faisant gémir plus fort, et je comprends ton intention délicieusement perverse. Tes doigts s’enfoncent lentement en moi, me préparant soigneusement, et mes hanches s’agitent sous ton toucher expert. Je ne peux plus retenir mes gémissements, mes griffes se plantant dans les épaules de l’homme sous moi.

Finalement, lentement mais puissamment, tu entres dans mon cul déjà offert, et je pousse un cri rauque de plaisir, immédiatement submergée par la sensation indescriptible de vos deux sexes me possédant simultanément. Chaque coup de rein me plonge davantage dans une extase brutale et sauvage, m’emmenant très rapidement au bord de l’orgasme.

« Oui…oui, P, encore ! » gémis-je entre deux respirations courtes, sentant mes muscles se tendre violemment autour de vos queues, avant que mon orgasme n’explose en moi comme une vague brûlante, dévastatrice.

Tremblante, je quitte lentement le sexe de l’autostoppeur, venant m’agenouiller pres de lui pour le masturber langoureusement, sans jamais cesser d’onduler sur ta queue qui continue de me sodomiser toujours plus profondément. Quelques instants plus tard, je sens les spasmes de son orgasme, son sperme giclant puissamment sur mon ventre et mes seins.

Cette vision suffit à déclencher ta jouissance : je te sens enfler en moi, et tu éjacules profondément au fond de mon cul dans un râle animal, tandis que mon propre corps est à nouveau secoué d’orgasmes violents.

Épuisée, comblée, je m’écroule sur le lit, haletante et souriante, encore couverte du sperme chaud de notre compagnon. Je croise alors ton regard satisfait, triomphant, et je souris d’une manière complice, pleinement consciente d’avoir été exactement celle que tu attendais ce soir.

Un peu plus tard, une fois rhabillés et prêts à repartir, nous regardons amusés notre compagnon occasionnel profondément endormi sur le lit défait, tandis que nous remontons dans la décapotable. Nous laissons derrière nous le motel, roulant en silence, comblés, repus de plaisirs sauvages et interdits, nous retrouvant enfin seuls, prêts à poursuivre notre route vers l’océan.


Nous roulons encore pendant une bonne heure avant que la silhouette de la villa ne se dessine enfin, dominant majestueusement l’océan. En te regardant conduire, je remarque immédiatement ton expression devenir plus calme, presque nostalgique.

Tu ralentis progressivement sur le chemin menant jusqu’à l’entrée, et je reste sans voix en découvrant enfin ta propriété. Comparé à ton appartement, ce lieu semble irréel, presque hors du temps. Une grande bâtisse contemporaine aux lignes épurées, avec de larges baies vitrées donnant directement sur une terrasse en bois exotique et une immense piscine à débordement surplombant l’océan. L’air marin chargé d’iode caresse ma peau, et mon corps entier frémit déjà d’envie.

« Cette maison… elle est à toi ? » demandai-je d’une voix douce, fascinée par ce que je découvre.
Tu souris légèrement, presque gêné :
« Oui… un héritage familial. Mais ce n’est pas ici que je me sens vraiment chez moi. »
Je tourne mon visage vers toi, curieuse.
« Chez moi, c’est mon appartement. Plus petit, plus simple… Mais il me ressemble davantage. Ici, c’est… différent. »
Tu marques une pause, plongeant ton regard profond dans le mien :
« Mais aujourd’hui, je veux que tu saches que tu es libre ici. Totalement. »

Sans hésitation, je te souris avec tendresse avant de retirer mes chaussures. J’avance lentement, presque avec déférence, vers l’immense terrasse ensoleillée, attirée irrésistiblement par la beauté bleutée de la piscine miroir. Le soleil caresse ma peau à peine recouverte par ma robe légère, et mon cœur bat plus fort à chaque pas vers l’eau.

Sans aucune hésitation, ni pudeur, je fais glisser ma robe jusqu’au sol, la laissant derrière moi comme on abandonnerait son passé, ses hésitations, ses peurs. Totalement nue, je plonge sans attendre dans l’eau claire et fraîche, savourant le frisson délicieux qui parcourt mon corps. Sous l’eau, je sens mes cheveux flotter autour de moi, mes sens félins savourant pleinement l’instant.

En remontant à la surface, je te vois déjà debout, totalement nu, ton corps musclé offert sans réserve à mon regard admiratif. Lentement, tu descends les quelques marches immergées, venant vers moi avec cette démarche assurée que j’aime tant chez toi.

Lorsque ton corps chaud rejoint le mien dans l’eau, je me presse instinctivement contre toi, sentant immédiatement ton sexe dur contre mon ventre. Nos lèvres se trouvent sans effort, nos langues se mêlant dans un baiser profond, brûlant d’un désir que même l’océan ne saurait refroidir.

Tes mains glissent sur mes hanches, m’attirant encore davantage contre toi. En réponse, j’enroule mes jambes autour de ta taille, te sentant immédiatement glisser profondément en moi, me remplissant délicieusement sous le regard infini de l’océan.

Tu me pénètres lentement d’abord, savourant chaque mouvement, chaque sensation, comme si tu voulais graver à jamais ce moment dans nos mémoires. Je sens ton regard plonger dans le mien, nous reliant au-delà du simple plaisir physique, et je sais immédiatement que cet endroit est devenu spécial, parce qu’il est désormais à nous.

Mais rapidement notre passion reprend ses droits : tes coups de reins se font plus puissants, plus profonds, et mes gémissements s’échappent librement vers le ciel azur. L’eau autour de nous accompagne nos mouvements comme une caresse liquide, intensifiant chaque sensation, chaque frisson.

Tes lèvres quittent brièvement les miennes pour venir dévorer ma gorge, mordiller mon cou offert, éveillant en moi une extase profonde, animale. Je griffe doucement tes épaules, mes ongles marquant ta peau brûlante tandis que je me cambre encore davantage pour t’accueillir toujours plus loin en moi.

« Je suis à toi, P… totalement… » murmurai-je d’une voix tremblante de plaisir, mon regard noyé dans le tien.

Ce murmure déclenche en toi une ardeur nouvelle. Ta prise sur moi devient plus ferme, presque possessive, et tu accélères le rythme, déterminé à me faire jouir violemment sous l’immensité de ce ciel ouvert.

En quelques coups de reins puissants et déterminés, tu m’arraches à la réalité. Mon orgasme éclate avec une violence inattendue, foudroyante. Mon corps entier se contracte autour de toi, mon cri de plaisir résonne librement dans l’air marin, rapidement suivi par ton râle rauque et profond lorsque tu éjacules puissamment en moi.

Haletants, épuisés, mais infiniment satisfaits, nous restons ainsi un long moment, enlacés dans l’eau, savourant la paix qui suit la tempête. Tu m’embrasses doucement, presque tendrement, tes lèvres frôlant mon front avec une infinie douceur.

Dans tes bras, à cet instant précis, je comprends enfin pleinement tes mots : ici, je suis libre. Libre d’être moi, libre d’être à toi, libre de me perdre dans cette passion brûlante que tu éveilles sans cesse en moi.

Et ce sentiment est absolument parfait.

Du moment où nous avons pénétré ta maison , Il ne se passera pas une heure sans que tu ne me prennes , me leches , me sodomise ou explore mon plaisir avec un appétit toujours aussi insatiable .. même lors du repas , tu trouveras comme excuse de vouloir ma mouillure en dessert pour me doigter si fort que j’en ai inondé ta main et ta bouche… pour mon plus grand plaisir cela dit… Puis nous allons dans le lit et dans un ultime orgasme sous le clair de lune , nous nous endormons , le corps encore brûlant de désir et plein de promesses pour les jours à venir… 


Le lendemain matin, le soleil inonde la chambre d’une douce lumière orangée qui glisse délicatement sur ma peau nue, étendue à tes côtés. Je sens ta main glisser sur mon ventre, caressante, possessive, avant que ta voix chaude, presque un murmure, ne vienne chatouiller mon oreille :

« Aujourd’hui, je vais t’apprendre quelque chose d’important, A… Contrôler tes pulsions. Tes envies. Ce soir, tu en auras besoin. »

Je frissonne légèrement à ces mots, intriguée autant qu’excitée par cette promesse. Je me redresse, laissant le drap glisser sur mes seins nus, et tourne lentement la tête vers toi, cherchant une explication dans tes yeux sombres et mystérieux.

« Ce soir, nous irons à MareLuxis. C’est une fête particulière, en hommage à Krysera, la déesse de nos instincts, de nos plaisirs et de notre liberté. »
Ta main caresse doucement mon visage, tes doigts frôlent mes lèvres.
« Là-bas, tu devras abandonner tout contrôle. Mais avant cela, tu dois apprendre à maîtriser tes désirs. »

Nous passons la journée ensemble, seuls dans la villa. Tu me guides, m’enseignes patiemment comment canaliser cette faim permanente qui brûle en moi depuis ma transformation. Chaque fois que mes instincts félins s’éveillent trop brusquement, que je me laisse emporter par l’envie immédiate, tu me rappelles doucement mais fermement que je suis maîtresse de mes pulsions, pas leur esclave.

Chaque dérapage est irrémédiablement suivi du même rituel : je me retrouve les mains attachées aux chevilles , à genoux , les yeux bandés et si en temps normal tu profiterais de la situation pour me prendre , là il n’en est rien. Je dois me concentrer et lutter contre les flashs tous plus obscènes qui traversent mon imagination et qui font réagir mon corps. Je dois alors décrire avec précision mes envies pour les apprivoiser , plus je rentre dans le détail , plus je contrôle ma pulsion … et aiguise ton appétit visiblement vu les phéromones que tu dégages dans ces moments là qui n’aident en rien à me concentrer….  Et lorsque j’ai réussi à reprendre le contrôle , tu me libère et m’embrasse , sans effusion de sensualité , me récompensant pour avoir réussi à canaliser cette énergie sexuelle qui pourtant me dévore le bas ventre , les seins .. 

Ce jeu, cette danse entre retenue et désir exacerbé dure toute la journée, me laissant frémissante, impatiente, mais désormais plus consciente de mes propres limites, de mes envies profondes.

Le soir venu, alors que le soleil disparaît lentement à l’horizon, nous nous dirigeons vers la plage située à quelques kilomètres. Au loin, le crépitement des flammes et la musique sensuelle des tambours résonnent déjà comme un appel irrésistible.

Lorsque nous arrivons, je reste fascinée par la scène qui se dévoile devant moi : la plage, baignée d’argent par la pleine lune, accueille un immense feu de bois autour duquel une foule de Feylins danse, rit, s’enlace et s’embrasse dans une atmosphère vibrante d’excitation et de désir. Tout autour, des tentes éclairées de bougies invitent à l’intimité, à l’abandon.

À peine avons-nous foulé le sable chaud que déjà une vague d’enthousiasme vient nous accueillir. Je sens tous les regards braqués sur nous, des sourires admiratifs, presque vénérants, accompagnés de murmures :

« C’est lui… le prince… et sa promise… »

Tu me serres et nous nous avançons sans hésitation à travers le groupe de Feylin.


La fête bat désormais son plein. Autour de nous, l’alcool coule à flots, les rires se mêlent aux murmures et aux gémissements, et les corps se rapprochent dans une danse sensuelle, presque primitive. La chaleur étouffante accentue mes sens, exacerbant chaque frisson, chaque pulsation de mon corps félin déjà impatient.

Tu te penches doucement vers moi, ta voix chaude résonnant dans mon oreille, attisant davantage mon excitation :

« Regarde, A. »

Tu me montres un grand cercle lumineux tracé sur le sable, éclairé intensément par la pleine lune argentée, formant un halo presque surnaturel. Ta voix devient grave, solennelle :

« Ici, à MareLuxis, entrer dans le cercle, c’est s’offrir entièrement à Krysera. On oublie tout : rang, statut, obligations… on devient pure pulsion, pur désir, pure liberté. Je veux que tu entres dans le cercle, que tu t’offres à d’autres mâles devant moi, pour moi. Je veux que tu te laisses aller totalement, sans retenue, sans pudeur. Et je veux que pendant tout ce temps, tes yeux restent fixés aux miens. »

Ton ordre me fait frissonner délicieusement. Je m’avance sans hésiter vers le cercle lumineux, ressentant une énergie étrange, enivrante, presque mystique traverser tout mon corps lorsque mes pieds nus franchissent cette limite invisible. Je me sens immédiatement différente, comme libérée d’un poids.

Mes yeux se posent sur deux mâles Feylin à la carrure musclée et au regard brûlant de désir. Je leur souris, provocante, et les invite d’un geste sensuel à me rejoindre. Ils approchent lentement, respectueusement, mais leur excitation est palpable, presque sauvage.

Je commence par danser avec eux, ondulant mon corps nu sous leurs regards admiratifs, leurs mains chaudes caressant lentement mes courbes, mes seins, mes hanches. Mon corps frémit sous leur toucher, éveillant en moi un désir irrésistible, toujours plus intense. Je continue de soutenir ton regard sombre, puissant, fixant intensément le tien comme pour puiser ta force et ton approbation.

Sans hésitation, je m’agenouille lentement sur le sable, les invitant à s’approcher davantage. Mes doigts ouvrent leurs pantalons, libérant leurs sexes durs que je prends tour à tour en bouche, les suçant lentement, avec une sensualité féline assumée, mon regard planté profondément dans le tien pendant que mes lèvres glissent délicieusement sur leurs queues tendues.

Puis, dans un sourire complice, je fais coucher l’un des deux mâles sur le sable. Je m’empale lentement sur sa queue dressée, gémissant ouvertement sous le plaisir brûlant qui me remplit, tandis que le second mâle s’agenouille immédiatement à mes côtés, couvrant mes seins de ses lèvres avides, caressant mon corps déjà tremblant d’excitation.

À cet instant précis, le collier à mon cou brille intensément, vibrant délicieusement contre ma peau. Le plaisir en devient insupportablement intense, presque magique. Je veux plus, encore plus. Alors je me mets lentement à quatre pattes, guidant avec une assurance provocante le second mâle vers mon cul déjà impatient. Je sens sa queue glisser lentement en moi, m’arrachant un cri rauque de plaisir lorsque je suis enfin prise par les deux Feylins simultanément.

Je perds toute notion du temps, mon corps enchaînant les orgasmes violents, intenses, sans fin, tandis qu’ils me prennent avec puissance et passion. Chaque coup de rein, chaque caresse, chaque morsure légère sur ma peau exacerbe mon plaisir jusqu’à me faire basculer dans une extase frénétique, presque irréelle.

Lorsque je relève les yeux, haletante, ivre de jouissance, je te vois entrer lentement dans le cercle à ton tour. Je sens aussitôt une vague de fierté et d’amour félin m’envahir tandis que les femelles présentes viennent flirter avec toi selon les règles établies, attirées par ton charisme sauvage, ton rang, ta présence dominante. Mais rapidement, tu repousses délicatement leurs avances pour t’approcher de moi, tes yeux noirs de désir plantés dans les miens.

Tu prends ma main doucement mais fermement et me conduis devant le feu, où tous les regards se tournent vers nous. Mon cœur accélère sous la puissance de ton regard, ta voix me souffle à l’oreille :

« Je vais te posséder pour Krysera, pour eux, mais surtout pour nous… »

Là, face à eux, tu me guides vers l’autel sacré au centre du cercle lumineux formé par la lune. C’est une pierre large et plate, blanche, lisse, tiède, chargée de l’énergie féline de générations de Feylins s’étant offerts ici-même. Juste à côté, un poteau sculpté dans un bois ancien, orné de symboles mystérieux de Krysera, semble attendre mon abandon.

Tu me places d’abord face au poteau, mes mains instinctivement se referment dessus, m’appuyant légèrement en avant, m’offrant impudiquement à toi et au regard brûlant des autres Feylins.

Tes lèvres se posent d’abord sur ma nuque, puis descendent lentement, enflammant chaque centimètre de ma peau nue jusqu’à atteindre mes reins, puis mes fesses, et enfin mon sexe humide, déjà brûlant de désir. Ta langue s’y aventure avec une lenteur délicieuse, goûtant chacun de mes frissons, savourant chaque soupir que tu m’arraches. Je gémis doucement, sentant tes doigts se joindre à ta bouche experte, me pénétrant avec une sensualité insupportablement délicieuse.

Sous tes caresses, je sens déjà l’orgasme monter, intense, irrésistible. Mes jambes tremblent, mes griffes s’enfoncent dans le poteau, et lorsque tu accélères tes mouvements, je jouis violemment, un cri incontrôlé m’échappant tandis que le collier à mon cou vibre et s’illumine, amplifiant mon plaisir.

Ce cri de jouissance semble résonner autour de nous, déclenchant une onde irrésistible. Les Feylins alentour, gagnés par l’énergie de notre désir, se rapprochent, se touchent, se prennent sans pudeur. Une orgie magnifique éclate, leurs râles de plaisir se mêlant aux miens, décuplant mon excitation jusqu’à me plonger dans une transe sensuelle profonde.

Tu me retournes alors avec douceur mais fermeté, me soulevant pour m’allonger sur l’autel sacré. Je sens sa pierre tiède contre ma peau brûlante tandis que tu te places entre mes cuisses largement ouvertes, relevées vers toi, totalement offerte à ta vue et à ton désir.

Tes mains agrippent fermement mes cuisses tandis que tu me pénètres d’un coup de rein profond, puissant, possessif. Je sens immédiatement chaque vibration de ta queue résonner au plus profond de mon ventre, irradiant dans mon âme même. Le collier scintille à chaque coup, intensifiant chaque vague de plaisir qui me traverse. Tes doigts viennent caresser mes seins, pinçant légèrement mes tétons dressés, puis glissent vers mes lèvres où je les accueille avec gourmandise, les suçant passionnément pendant que tu m’envahis toujours plus profondément, chaque coup de reins plus intense, plus précis, plus possessif que le précédent.

Tout autour, les Feylins s’abandonnent totalement, leurs corps enlacés vibrant à l’unisson du plaisir qui irradie de nous, comme si Krysera elle-même bénissait cette offrande sauvage et délicieusement impudique.

Puis tu ralentis légèrement, me laissant reprendre brièvement mon souffle avant de te retirer, me redressant doucement pour me retourner face à l’autel. Mes mains se posent sur la pierre chaude, mes fesses hautes, cambrées, offertes à ton regard affamé.

Sans attendre, tu me pénètres lentement par derrière, ta queue glissant profondément dans mon cul, m’arrachant un cri rauque, sauvage, incontrôlé. Tu accélères progressivement, jusqu’à prendre mes poignets fermement dans une main pour les bloquer derrière mon dos, me soumettant totalement à toi. Cette sensation de soumission totale, d’être entièrement prise et dominée, déclenche immédiatement en moi une nouvelle vague de plaisir foudroyante.

Je jouis violemment sous tes coups de reins puissants, ma voix se mêlant aux cris de plaisir des Feylins autour, leurs orgasmes faisant écho au mien, m’entraînant encore plus loin dans une transe orgasmique intense, profonde, irrésistible.

Enfin, haletant de désir, tu te retires pour éjaculer puissamment sur mes seins et mon ventre. Sans aucune hésitation, je récolte lentement ton sperme avec mes doigts pour l’étaler délicatement sur ma peau, savourant pleinement ce geste exhibitionniste qui exprime mon abandon total : je veux que tout le monde sente ton odeur sur moi , que tout le monde sâche que je suis celle sur qui tu as giclé…

Épuisée mais comblée, tu me prends tendrement dans tes bras puissants et m’emmènes vers l’océan où nous entrons lentement dans l’eau fraîche, lavant nos corps brûlants, imprégnés de désir.

Sous la lune brillante, tu me pénètres une nouvelle fois dans une étreinte profondément romantique. Nos corps ondulent lentement, passionnément, au rythme de nos baisers doux et sensuels, tandis que les vagues nous entourent dans leur caresse fraîche.

Dans cet instant parfait, tandis que je sens ton sexe profondément ancré en moi, tes lèvres chaudes sur les miennes, je réalise que je suis définitivement et totalement tienne, pour toujours.

Et sous la lune de MareLuxis, au creux de tes bras, rien d’autre au monde n’a plus aucune importance.

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