Nous arrivons à la ferme sous une lune argentée, son éclat scintillant sur la rivière qui murmure à quelques pas. L’odeur de bois humide et de terre mouillée m’enveloppe, saturant mes sens déjà aiguisés de Feylin.
Chaque détail me frappe avec une intensité brutale – le bruissement des feuilles dans le vent, le chant léger de l’eau, l’odeur fraîche de la mousse sur les pierres. Avant, je n’aurais rien remarqué de tout ça, enfermée dans une vie humaine fade, mes sens engourdis par une existence terne. Maintenant, tout est vivant, vibrant, et je sens mon cœur s’emballer, une chaleur sauvage pulsant dans mes veines. Je me tourne vers la rivière, incapable de résister à son appel, mes yeux dorés captant chaque reflet argenté sur l’eau.
Je m’approche de la berge, mes bottes laissant des empreintes dans la terre molle. Je sens tout – l’humidité de la terre sous mes semelles, la fraîcheur de l’air sur ma peau, le frôlement de mon pantalon en cuir contre mes cuisses alors que je le retire, le tissu glissant comme une caresse amplifiée. Mon top blanc suit, tombant au sol, et je me tiens nue sous la lune, mon corps luisant, mes seins tendus par l’air frais, mes tétons durcissant sous l’effet combiné du froid et de cette excitation primal qui me consume. Je plonge dans la rivière, l’eau glacée mordant ma peau, mais c’est une sensation exquise, chaque goutte comme une aiguille de plaisir sur mon corps. Je nage dans le plus simple appareil, mes mouvements gracieux, félins, comme si l’eau et moi ne faisions qu’un, un ballet éclairé par la lumière argentée.

Chaque courant, chaque remous, je le ressens comme une caresse, un frisson qui me traverse, si loin des sensations ternes de ma vie d’avant.
Je sors de l’eau, mon corps scintillant des mille étoiles que forment les gouttes sur ma peau, mes cheveux roux collant à mes épaules, mes seins luisant sous la lune. P me regarde, et je vois le feu dans ses yeux, un désir brut, animal, qui fait vibrer mes instincts. Avant que je puisse réagir, il m’attrape, ses lèvres s’écrasant sur les miennes dans un baiser affamé, et je gémis contre lui, un son rauque, félin, mon corps trempé pressé contre le sien. Je sens chaque détail – la chaleur de sa bouche, la rugosité de ses vêtements contre ma peau nue, l’odeur musquée de son désir mêlée à celle de la rivière. Je me colle à lui, ronronnant, un son grave qui monte de ma poitrine, et je frotte mon menton sur son torse, marquant son odeur de la mienne, un geste instinctif, possessif, qui me fait vibrer de plaisir. Il grogne, ses griffes frôlant mes hanches, et nous nous séparons, pantelants, la ferme nous attendant, la nuit vibrant autour de nous, saturée d’une énergie que je ressens dans chaque fibre de mon être de mon bas ventre qui se contracte jusqu’à ma chatte qui palpite et appelle mes doigts tant je suis affamée et te désire…
La porte de la ferme grince derrière nous, et l’odeur de bois humide et d’herbes brûlées flotte dans l’air, mêlée à une chaleur ancienne qui me fait frissonner. Le vieux Feylin nous fixe, ses yeux dorés plissés, ses cheveux gris tressés tombant sur ses épaules, et je sens une connexion immédiate, une reconnaissance instinctive – il est comme moi, ou plutôt, je suis en train de devenir comme lui. « Je me nomme Kaelthar, » dit-il, sa voix râpeuse mais empreinte d’une gravité ancienne, un sourire en coin révélant des canines usées. « Et vous, jeune fille, vous êtes en train de devenir l’une des nôtres. » Il me regarde, et je sens son regard sur moi, mon top encore trempé collant à mes seins, mes tétons durs visibles à travers le tissu. Je sens une chaleur monter en moi, un mélange de gêne et de désir primal, et je perçois la jalousie de P, un feulement grondant dans sa gorge, qui me fait ronronner de plaisir.
Kaelthar lève une main, apaisant. « Asseyez-vous, Alpha. Elle doit comprendre ce qu’elle est devenue. » Nous nous installons sur le tapis usé, mes cuisses frôlant celles de P, et son odeur musquée sature mes sens, me rendant folle. Chaque contact, même léger, est une décharge, une flamme qui me traverse, et je dois lutter pour ne pas me jeter sur lui, mes instincts de Feylin grondant sous ma peau. Kaelthar sort un livre ancien, sa couverture en cuir noir gravée de runes argentées – le Codex Nocturnae. Il l’ouvre au chapitre VII, Les Feylin, et commence à lire d’une voix basse, posée, presque solennelle.
« Les Feylins incarnent la nuit dans toute sa splendeur. Leurs sens sont exacerbés : chaque odeur, chaque frôlement devient une flamme qui consume l’âme. Leur plaisir est décuplé, chaque caresse, chaque orgasme traversant le corps comme une tempête déchaînée. » Mes lèvres s’entrouvrent, mon souffle s’accélérant, et je sens mes yeux dorés briller, avides, mon corps vibrant à ces mots. C’est exactement ce que je ressens – chaque sensation est une tempête, un feu, et je ne veux pas perdre ça. Mais Kaelthar poursuit, son ton devenant plus grave. « Cependant, un tel don s’accompagne d’un fardeau. Les instincts féraux vous pousseront à chasser, à grogner, à vous perdre dans votre sauvagerie. Des chaleurs vous consumeront, vous incitant à vous offrir au premier mâle venu. Et les jeux de domination… les mâles vous traqueront, vous défieront, jusqu’à ce que vous cédiez ou les dominiez. » Je frissonne, mes doigts se crispant sur le genou de P, et je sens une chaleur humide entre mes cuisses, un désir brut mêlé à une peur instinctive. « Nous souhaitons inverser cela, » dit P, sa voix tranchante, sa main se posant sur la mienne pour me rassurer, et je ronronne à son contact, sa simple presence m’apaisant. Kaelthar hoche la tête, refermant le codex avec un geste mesuré. « Il existe un moyen. Un rite ancien, nécessitant un artefact – le Collier de Nyamta, façonné en pierre de lune. Il se trouve dans un musée local, en ville. Vous devrez le dérober et revenir aussi vite que possible. »
Mes yeux s’illuminent, un miaulement léger s’échappant de mes lèvres, et je me lève, mes hanches roulant, provocante, mon corps vibrant d’excitation. « Allons-y, P… » soufflé-je, ma voix rauque, et je sens mon intimité pulser, mon sang bouillonnant à l’idée de cette chasse. Kaelthar griffonne une adresse sur un bout de cuir, ses gestes précis. « Vous le trouverez au musée central, dans la salle des reliques. Prenez garde, les humains protègent jalousement leurs trésors. »
Nous quittons la ferme, la nuit nous enveloppant, et nous reprenons la route, la ville se rapprochant, ses néons trouant l’obscurité, mais je sens chaque détail – le vent sur ma peau, l’odeur de l’asphalte, le grondement sourd de mes instincts. Le musée se dresse devant nous, une forteresse de verre et d’acier, mais pour moi, c’est une proie, et mes instincts de chasseuse s’éveillent, me faisant feuler de plaisir. Nous escaladons une grille, nos corps fluides, panthères dans l’ombre, et je bondis d’un rebord à l’autre, mes griffes s’accrochant au béton, mes sens captant chaque détail – le grincement du métal, l’odeur de la peinture fraîche, la chaleur de P juste derrière moi. « Regarde-moi, P… » murmuré-je, mes yeux dorés brillant dans la pénombre, et je réalise que je vois parfaitement, chaque détail net malgré l’obscurité. Nous grimpons une gouttière, mes bottes frôlant à peine le métal, et je me déplace sans un bruit, mes narines frémissant alors que je capte l’odeur d’un garde à l’étage. « Par là, » soufflé-je, et nous contournons, rampant comme des félins en chasse. Nous atteignons une lucarne, et P me montre comment tomber – un contrôle précis, les muscles tendus, atterrissant sans un son. J’étouffe un rire qui aurait pu signaler notre présence, un éclat de joie sauvage, et je saute à mon tour, parfaite, mes cheveux roux dansant sous la lune, chaque mouvement amplifié par mes sens, chaque sensation une décharge de plaisir. Nous atterrissons dans un couloir sombre, les caméras bourdonnant, mais nous les évitons, nos corps collés au sol, et je sens chaque grain de poussière sous mes mains, chaque vibration dans l’air. La salle des reliques brille doucement, le Collier de Nyamta posé sur un socle, un disque de pierre de lune scintillant comme un éclat de nuit.
Je miaule, excitée, un son primal qui échappe à ma gorge, et P me retient, ses doigts sur mon poignet, sa chaleur me faisant frissonner. « Doucement, ma belle, ne te laisse pas dominer par tes instincts, » murmure-t-il, et je sens sa voix vibrer en moi, un mélange de domination et de tendresse qui me fait ronronner. « Je sens ta joie, cette ivresse de ta transformation, tu bondis, tu vois, tu sens, et crois-moi… tu es magnifique… mais tu dois garder le contrôle, toujours. » Il désactive l’alarme d’un coup de griffe, et je saisis le collier, mes doigts frôlant la pierre, une décharge d’énergie ancienne traversant ma peau. Une sirène hurle, et nous nous enfuyons, grimpant par la lucarne, sautant sur les toits, mon cœur battant à tout rompre, chaque saut une explosion de liberté. Nos rires sauvages résonnant dans la nuit, et je m’arrête sur un toit, le collier serré dans ma main, l’adrénaline et le désir me consumant. Je me jette contre P, mes lèvres trouvant les siennes, un baiser affamé, urgent, et je gémis contre lui tant la chaleur de sa bouche, l’odeur de son désir, le frôlement de ses griffes sur ma peau provoque en moi des sensations plus intenses. « Nous avons réussi… » soufflé-je, et nous repartons, bondissant d’un toit à l’autre, jouant comme des enfants, nos corps félins en parfaite harmonie. Il me montre un saut plus long, me rattrapant au vol, et je ris encore, mes yeux pétillant, une joie sauvage m’envahissant. « P… Mon instinct me dit que je dois te suivre, quoi qu’il se passe… Comment ça se fait ? C’est pour ça que dans le bar, les autres Feylin n’ont pas tenté de me voler à toi ? » murmure-je, et il grogne, un feulement possessif qui me fait frissonner de plaisir. « Je suis un prince Feylin, A. Ma famille est très ancienne, mon sang est pur, c’est d’ailleurs pour ça que ta transformation est si rapide et si intense… » Je ronronne, me frottant contre lui, mon corps vibrant à ses mots, et nous nous embrassons encore, avant de reprendre notre course, le musée disparaissant derrière nous.
Nous revenons à la ferme, le collier scintillant dans ma main, et Kaelthar nous attend, ses yeux plissés, une aura ancienne émanant de lui. Il nous guide vers une dépendance près de la rivière, et je sens l’énergie mystique saturer l’air sans doute amplifiée par l’odeur des encens et le murmure de l’eau au loin.
Kaelthar nous guide vers une petite cabane nichée près de la rivière, son bois ancien patiné par le temps, son toit couvert de mousse scintillant sous la lune argentée. À l’intérieur, l’atmosphère est lourde, saturée par l’odeur envoûtante des encens aphrodisiaques qui brûlent dans des coupelles de cuivre, leurs volutes dansant dans l’air. Le sol est orné de peintures complexes, des runes et des spirales tracées à la cendre et au sang séché, vibrant d’une énergie ancienne qui fait frissonner ma peau. Des peaux de bêtes – loups et cerfs – tapissent le sol, douces et chaudes sous mes pieds, tandis que des coussins de velours, aux teintes sombres de rouge et de violet, sont disposés en un cercle au centre de la pièce, invitant à une communion charnelle et mystique. La lumière de la lune filtre à travers une petite fenêtre, éclairant les lieux d’un éclat argenté, et je sens chaque détail – la texture des peaux, la douceur du velours, l’odeur des encens – comme une caresse amplifiée par mes sens de Feylin.
« Voici le rituel, » explique Kaelthar, sa voix sage et mesurée. « P, tu devrras passer le collier autour de son cou. Ensuite, tu devras lui offrir neuf orgasmes – neuf petites morts – pour briser la malédiction. À chaque orgasme, le collier se resserrera davantage et A devra alors choisir : s’abandonner totalement à toi , au plaisir, au risque de perdre la vie, ou mourir etouffé par le collier… »
Je frissonne, mes doigts crispant le collier, mais mes yeux dorés brûlent de défi. « Fais-le, P… » dis-je dans un murmure, et il passe le collier autour de mon cou, la pierre de lune luisant contre ma peau, froide et brûlante à la fois, une décharge d’énergie me traversant. P me déshabille lentement, et je savoure chaque instant, ses doigts frôlant ma peau, chaque contact une décharge de plaisir. Mon pantalon en cuir glisse sur mes cuisses, révélant mes jambes fuselées, et je sens l’air chargé caresser ma peau, l’odeur de mon excitation déjà palpable dans la cabane. Mon top blanc suit, dévoilant mes seins tendus, mes tétons durcis par l’air et l’envie, et je feule, bestiale, mes doigts pétrissant ses épaules et ses bras, un geste félin, instinctif. Ses griffes effleurent mes hanches, laissant de légères marques rouges sur ma peau pâle, et chaque marque est une flamme, un frisson qui me fait gémir. Il me couche sur les peaux de bêtes, leur douceur contrastant avec la rugosité de mes instincts, les coussins soutenant mon dos alors que je m’allonge au centre du cercle peint. L’encens et les phéromones de P me rendent folle de désir, et je sens mon intimité pulser, une faim brute, animale, me consumant. P s’agenouille entre mes jambes, ses mains saisissant mes cuisses avec une poigne ferme, les écartant pour révéler mon intimité, déjà luisante, trempée de désir, son éclat contrastant avec la fourrure sombre des peaux sous moi. L’arôme de mon excitation m’enveloppe, un mélange sucré et salé qui me fait saliver moi-même, et il plonge, ses lèvres se refermant sur mon clitoris, sa langue traçant des cercles lents, précis, autour de ce point sensible. Je gémis, un son aigu, presque un feulement, mes hanches se soulevant pour venir à sa rencontre, réclamant plus de contact, plus de chaleur. Il grogne contre moi, le son résonnant contre mon sexe, et je sens chaque vibration comme une décharge, un plaisir si intense qu’il me coupe le souffle. Il relève mes jambes, les plaçant sur ses épaules avec autorité, ses doigts s’enfonçant dans la chair tendre de mes cuisses, et je sens chaque pression, chaque frôlement, amplifié mille fois par mes sens de Feylin. Cette position m’ouvre davantage, me livrant entièrement à lui, et sa langue glisse le long de mes lèvres, savourant mon nectar, chaque coup de langue est un éclair de plaisir qui me fait feuler. Sa langue s’enfonce en moi, caressant mes parois, puis revient à mon clitoris, alternant entre des coups rapides, légers, et des pressions plus profondes, plus lentes, me faisant frissonner sur les peaux de bêtes. Mes mains lâchent les coussins pour s’agripper à ses cheveux, tirant avec force, mes griffes frôlant son cuir chevelu, et je feule encore, un son sauvage. « Ne… t’arrêtes… pas… » souffle je, ma voix brisée, et je sens mon corps se tendre, mes muscles se crispant sous ses doigts. Il redouble d’efforts, sa langue dansant sur mon clitoris, et glisse un doigt en moi, frottant cette zone sensible à l’intérieur, me faisant cambrer violemment contre les coussins. Mon orgasme éclate, un cri strident, félin, résonnant dans la cabane, et mon nectar inonde sa bouche, coulant sur ses levres alors que mon corps convulse, mes cuisses tremblant autour de sa tête, les peaux de bêtes frottant contre mon dos. Il me lèche encore, doucement, prolongeant les vagues de plaisir, et le collier s’illumine, se resserrant légèrement autour de mon cou, un éclat violet sombre mêlé d’argent scintillant dans la lumière tamisée.
P se redresse légèrement, ses lèvres encore humides de mon essence, et je le regarde, essoufflée, mon souffle saccadé, mes yeux dorés scintillant d’une avidité insatiable, mon corps luisant contre les peaux de bêtes. L’encens aphrodisiaque amplifie chaque sensation, et je sens mes instincts de Feylin prendre le dessus, mon désir de lui, de ce plaisir infini, bouillonnant dans mes veines. Il glisse ses doigts le long de mon intimité, caressant mes lèvres trempées, les écartant doucement, et je sens chaque contact comme une flamme, une décharge qui me fait gémir. Ses deux doigts s’enfoncent en moi, lentement d’abord, explorant mes parois chaudes, humides, qui se referment autour de lui comme pour le retenir, et je gémis, un son grave, presque guttural, mes hanches ondulant pour accompagner ses mouvements. Mes doigts se crispent sur un coussin de velours rouge, le tissu se froissant sous ma poigne, et je sens chaque texture, chaque frottement, avec une intensité qui me rend folle. Il commence à bouger, un rythme doux, ses doigts caressant cette zone sensible à l’intérieur, me faisant frémir de plaisir, mais ses phéromones me rendent sauvage, son odeur enivrant saturant l’air confiné de la cabane. Il perd toute retenue, ses doigts accélérant, plongeant avec plus de force, plus de vitesse, le bruit de ses doigts en moi décuplé par ma mouillure abondante, et je me raidis, mon corps arc-bouté contre les peaux, mes seins se soulevant à chaque inspiration hachée. Mes griffes labourent le coussin, déchirant le velours dans ma frénésie, et je grogne, ma voix rauque, « P… oui… putain, oui… » Je sens mon intimité se contracter autour de ses doigts, un étau brûlant, humide, qui vibre à chaque mouvement. Il glisse un troisième doigt, m’écartant davantage, et caresse mon clitoris avec son autre main, dessinant des cercles rapides, implacables, me faisant cambrer encore plus, mon dos pressant les peaux de bêtes, mes feulements se transformant en cris. Mon orgasme surgit, brutal, mon corps convulsant, mon intimité giclant légèrement, mon nectar trempant sa main, coulant sur les peaux sous moi, et je hurle, un son primal, animal, qui résonne contre les murs de la cabane. Il ralentit, mais ne s’arrête pas, ses doigts caressant doucement mes parois encore frémissantes, prolongeant les vagues de plaisir, et le collier se resserre encore, un éclat plus sombre, mon souffle devenant légèrement plus court.
Je me redresse, à bout de souffle, mais mon instinct félin s’empare de moi, et je me mets à quatre pattes sur les peaux de bêtes, rampant vers P, mes yeux dorés luisant d’une lueur prédatrice, le velours des coussins frôlant mes genoux. Mon regard se pose sur sa queue gonflée de désir, et une faim brute me submerge, un besoin primal de le goûter, de le posséder. Je me penche, mes lèvres se refermant autour de son gland, et je savoure son goût, salé, musqué, un délice qui me fait feuler de plaisir. Ma langue joue, dansant autour de lui, un ballet de chaleur et de douceur, et il grogne, ses mains agrippant mes cheveux, un geste qui me fait ronronner. Je le prends plus profond, ma bouche l’engloutissant entièrement, ma langue s’enroulant comme un écrin de velours, chaude, humide, et je sens son contrôle vaciller, ses hanches poussant instinctivement contre moi. Je gémis autour de lui, le son vibrant contre sa chair, et ma main glisse entre mes jambes, mes doigts caressant mon clitoris avec frénésie, mon intimité dégoulinant sur les peaux de bêtes, l’odeur de mon excitation saturant l’air. « Oh putain A… c’est tellement bon… Je ne tiens… plus… » gronde-t-il, sa voix rauque, et il jouit violemment, libérant un flot abondant dans ma bouche. Je savoure chaque goutte, avalant avec gourmandise, mes lèvres serrées autour de lui, ne laissant rien s’échapper, et je gémis de plaisir, le goût de lui me rendant folle. Mais il ne s’arrête pas – il doit me sauver, briser cette malédiction, et je le veux, je veux ce plaisir infini. Il saisit un gode imposant, laissé par Kaelthar près d’un coussin, et je le regarde, pantelante, mes lèvres encore luisantes de son sperme. Il me fait rouler sur le dos, écartant mes cuisses d’un geste autoritaire, et glisse le gode dans mon intimité, lentement d’abord, m’ouvrant, me remplissant, mes parois s’adaptant à sa taille impressionnante, les peaux de bêtes sous moi frottant contre mon dos. Je crie, un feulement aigu, mes hanches se soulevant pour accompagner chaque poussée, et il commence à bouger, un rythme implacable, le gode plongeant profond, frottant mes parois, me faisant trembler. Ses doigts trouvent mon clitoris, le caressant en rythme, et je me cambre contre les coussins, mes seins tendus, mes griffes labourant une peau de loup, mon corps convulsant sous l’intensité. Mon orgasme éclate, un cri sauvage, mon intimité vibrant autour du gode, et je sens le collier se resserrer encore, un éclat violet sombre scintillant.
Mon souffle devient plus difficile, mais mon regard flamboie, une lueur farouche dans mes yeux.Je me redresse, plus animale que jamais, un feulement rauque s’échappant de mes lèvres, et je renverse P d’un mouvement rapide, félin, mon corps trempé de sueur et de plaisir pressé contre le sien, les peaux de bêtes caressant nos peaux. Je me frotte à lui comme une panthère en chaleur, mon intimité dégoulinante glissant sur son torse, puis sur sa queue, marquant sa peau de mon odeur, un geste possessif, primal, le velours d’un coussin frôlant mon flanc. Mes seins frôlent son torse, mes tétons durs traçant des lignes de feu sur sa peau, et je ronronne, un son grave, profond, qui le fait grogner en réponse, ses griffes frôlant mes hanches, chaque contact une décharge de plaisir. Je sens sa queue se durcir à nouveau, frémissant contre moi, et je le sens aussi, mes yeux dorés s’illuminant, un sourire sauvage étirant mes lèvres. Je me redresse, le fixant avec une intensité brûlante, et je m’empale sur lui, sa queue pénétrant mon cul, mes parois serrées l’engloutissant lentement, chaque centimètre m’arrachant un gémissement rauque, mon dos pressant les coussins sous moi. « P… bordel… ta queue… est… » souffle-je, ma voix brisée, et je commence à bouger, mes hanches ondulant, montant et descendant, mon cul le serrant comme un étau brûlant. Il grogne, ses mains saisissant mes seins, jouant avec eux, malaxant leur chair tendre, faisant rougir mes tétons sous ses doigts, et je me cambre, offrant encore plus de moi, mes feulements se transformant en cris. Mon orgasme approche, je le sens, mon cul se contractant autour de lui, si fort qu’il doit lutter pour ne pas jouir encore, ses hanches claquant contre mes fesses, le son résonnant dans la cabane, étouffé par les peaux et les coussins. Je me redresse davantage, mes seins tendus, luisants de sueur sous la lune filtrant par la fenêtre, et mon orgasme éclate, un cri strident, mon cul vibrant autour de lui, mon corps frémissant, mes griffes labourant son torse, laissant des marques rouges sur sa peau. Le collier s’illumine, se resserrant encore, un éclat plus sombre, et je sens mon souffle se raccourcir, mais je ne m’arrête pas et au contraire je lui souris, m’abandonnant à cette débauche de plaisir.
P me fait rouler sur le ventre, me mettant à quatre pattes sur les peaux de bêtes, ses mains saisissant mes hanches avec une poigne ferme, ses griffes frôlant ma peau, les coussins soutenant mes genoux. Mon cul s’offre à lui, luisant de sueur et de mon nectar, et il grogne, un feulement possessif, avant de s’enfoncer en moi, sa queue plongeant dans mon cul, m’écartant encore, me remplissant complètement. Ses coups de reins sont puissants, profonds, ses hanches claquant contre mes fesses, le son résonnant dans la cabane, mêlé à mes feulements de plaisir, les murs de bois renvoyant l’écho de nos ébats. « P… oui… plus fort… » grondé-je, ma voix rauque, et je me relève légèrement, me cambrant pour mieux sentir chaque pénétration, mon dos formant une courbe parfaite sous la lumière argentée. Cette position m’ouvre encore plus, et je sens mes parois se contracter autour de lui, un étau brûlant, humide, qui me rend folle. Je lui offre mon cou, un geste instinctif, félin, et il ne peut pas résister – ses crocs s’enfoncent dans ma chair, juste assez pour goûter mon sang, un contrôle féroce pour ne pas ruiner le rituel, et je crie, un feulement sauvage, mon corps tremblant sous lui, les peaux de bêtes frottant contre mes seins. Ses coups de reins s’accélèrent, implacables, ses mains agrippant mes hanches, ses griffes laissant des marques rouges sur ma peau, et je sens mon orgasme approcher, mon cul vibrant autour de sa queue, mes feulements devenant des hurlements. Mon plaisir éclate, toujours plus explosif et profond, mon corps convulsant, mes bras cédant sous moi, mon visage s’écrasant contre un coussin, mon dos frémissant, et je jouis encore, un cri strident, mon nectar coulant abondamment. Il ralentit, mais ne s’arrête pas, ses hanches bougeant doucement, prolongeant les vagues de plaisir, et le collier se resserre encore, un éclat violet sombre scintillant, mon souffle devenant plus court, mais mon regard flamboie, une lueur indomptable dans mes yeux.
P s’agenouille, me faisant me coucher sur le dos, mon corps essoufflé, trempé de sueur et de plaisir, mes cheveux roux étalés sur les peaux de bêtes comme une auréole sauvage, un coussin soutenant mon dos. Il relève mes jambes, les plaçant sur ses épaules, mes chevilles frôlant sa peau, et je le regarde, mon intimité dégoulinante, mon cul encore frémissant de l’orgasme précédent. Il s’enfonce en moi, sa queue plongeant dans mon anus encore electrisé par l’orgasme précédent , m’écartant encore et toujours plus, me remplissant, et je gémis, un son rauque, presque un feulement, mes hanches se soulevant instinctivement pour l’accueillir plus profondément. Chaque centimètre de lui me remplit, me possède, et je sens mes parois se contracter autour de lui, un étau brûlant, humide, qui vibre à chaque mouvement. « P… bordel… t’arrête pas… » dis-je entre deux cri de plaisir, ma voix brisée. Mais ce n’est pas juste du plaisir , c’est une extase infinie, un délice primal qui me fait perdre la tête. Avant, un orgasme était une vague douce, un frisson rapide. Maintenant, c’est une explosion, un ouragan qui me déchire et me reconstruit à chaque fois. P alterne ses coups de reins, parfois profonds et puissants, me faisant crier, parfois lents, presque cruels, me faisant râler de frustration, mes mains agrippant un coussin, mes griffes labourant le velours. Mes seins se soulevant à chaque inspiration hachée defiant la gravité et attirant son regard affamé et sans même y penser , mes mains viennent amplifier cela , caressant la courbe , jouant avec mes têtons tendus vers le ciel et que je pince pour décupler encore plus ton excitation comme la mienne… . Mon orgasme arrive soudain pendant que ta queue pilone mon arriere train, que mes mains jouent avec ce corps incandescent : je hurle, un cri strident, mon cul vibrant autour de toi, mon nectar coulant abondamment, trempant ta queue et les peaux sous moi. Je cris sans aucune pudeur « Oui… oui… encule moi bien plus profond encore » , mes yeux dorés scintillant sous la lumière argentée qui filtre par la fenêtre, et je m’abandonne à cette vague, cette tempête qui me traverse, si loin de l’humaine que j’étais, si loin de cette vie passée où je ne ressentais rien de tel.
P ne s’arrête pas, ses coups de reins ralentissant à peine, et je sens mon corps s’embraser encore, mes sensations à leur apogée, chaque mouvement de sa queue dans mon cul me faisant trembler. Je glisse une main entre mes jambes, mes doigts trouvant mon clitoris, et je commence à me caresser avec frénésie, des cercles rapides, désespérés, le velours des coussins frottant contre mes flancs. Chaque contact est une décharge, une explosion de plaisir qui me fait feuler. Etre Feylin décuple toutes mes sensations et leur sensualité , leur erotisme : l’odeur de ma propre excitation, le parfum musqué de P, la chaleur de sa peau contre la mienne. Avant, j’avais déjà eu envie de sexe mais je ne savais pas ce que c’était de ressentir un tel désir, une telle urgence à baiser , à jouir … Je vivais dans un monde où le plaisir comme le reste est normé , aseptisé , moralisé, où le plaisir était mécanique, fade, où je ne connaissais pas la sauvagerie qui brûle en moi maintenant. Chaque coup de P est une flamme, un éclair qui me traverse, et je sens mon septième orgasme approcher, mes feulements alternant entre cris et murmures, mes hanches se soulevant pour accompagner ses pénétrations. « P… c’est trop… je… je vais exploser… » murmuré-je, ma voix tremblante, et il plonge encore plus profond, ses hanches claquant contre moi, ses mains agrippant mes cuisses, ses griffes frôlant ma peau. Mon orgasme éclate, un feulement long, mon corps convulsant comme hors de contrôle, ma cyprine s’écoulant sur sa queue, coulant sur les peaux, et je hurle à la lune à travers la fenêtre, mon plaisir résonnant dans la cabane. Le collier se resserre, un éclat violet sombre scintillant, et je sens mon souffle se raccourcir, mais je m’en fiche. Je veux cette vie, cette intensité, cette connexion avec P. Le collier irradie d’un violet sombre, ses reflets argentés scintillant dans la nuit, et il enserre mon cou, mon souffle devenant sifflant, laborieux, mais je ne veux pas arrêter. Je suis Feylin, et je veux le rester : libre, sauvage, vivante. « Prends-moi… encore… fais-moi jouir… » grondé-je, ma voix brisée, et P m’obéit, me mettant à quatre pattes sur les peaux de bêtes, mon corps trempé, luisant de sueur et de plaisir, les coussins soutenant mes genoux.
Il se place au-dessus de moi, sa queue s’enfonçant profondément dans mon cul, et je feule, un son sauvage, bestial, mes griffes labourant une peau de cerf. Chaque coup de rein est une déflagration, une vague de plaisir qui me submerge, et je sens mes instincts prendre le dessus, mon corps ondulant sous lui comme une panthère en chaleur. Avant, je n’aurais jamais connu une telle extase – chaque mouvement de P me rend folle, chaque pénétration me fait hurler, mes seins se balançant à chaque coup, luisants de sueur sous la lumière argentée. Je griffe ses avant-bras, laissant des marques rouges sur sa peau, et il grogne, ses crocs s’enfonçant dans mon épaule, goûtant mon sang, un geste primal qui me fait crier de plaisir. Mes feulements deviennent des hurlements, mon cul vibrant autour de lui, et je sens mon orgasme approcher, une tempête qui me déchire. Il éclate, un long feulement, mon corps convulsant sous lui, mon cul se contractant si fort qu’il doit lutter pour continuer, et je m’effondre, à bout de souffle, mon visage s’enfonçant dans un coussin, mon souffle sifflant sous la pression du collier. Mais je ne veux pas que ça s’arrête. Je veux cette vie, cette sauvagerie, cette soumission à P – je veux être à lui, Feylin, libre et soumise, pour toujours.
P me fait rouler sur le côté, écartant mes cuisses d’un geste autoritaire, un coussin soutenant mon dos, et je le regarde, tremblante et dévorée par le désir, mon corps trempé, luisant sur les peaux de bêtes. Il saisit le gode laissé par Kaelthar, et d’un seul regard, nous nous comprenons. Il glisse le gode dans mon intimité, me remplissant d’un coup, mes parois s’adaptant à sa taille impressionnante, et ma main vient le maintenir en place, mes doigts frôlant mon clitoris. Puis il s’enfonce en moi, sa queue plongeant dans mon cul, me prenant en double, et je hurle, un feulement aigu, mes hanches se soulevant pour accompagner chaque poussée. La double pénétration est une tempête, un ouragan de sensations qui me déchire le gode dans mon vagin, la queue de P dans mon cul, chaque mouvement synchronisé, me remplissant complètement, me faisant trembler et je suis submergée, mon corps convulsant sous l’intensité. Chaque coup de rein est une explosion, un plaisir infini qui me rend folle, si loin de ma vie d’avant. Mais alors que l’orgasme monte, une clarté me frappe. Le collier se resserre, violet sombre scintillant, et je sens mon souffle s’étrangler, ma vie en danger. Pourtant, je ne veux pas revenir en arrière. Je veux cette vie Feylin, libre, sauvage, soumise à P, mon mâle alpha, mon prince. Je veux cette extase, cette sauvagerie, pour toujours. Avec un cri rauque, je tends la main, mes griffes arrachant le collier de mon cou, le brisant en deux, et je hurle, ma voix résonnant dans la cabane : « Je veux rester Feylin ! Libre ! Je veux rester à toi ! Je choisis cette vie ! » La pierre de lune éclate en fragments, une lumière argentée et violette illuminant la pièce, et mon orgasme éclate en même temps, un cri strident, mon corps pris de convulsions comme s’il était parcouru par de l’électricité pure. Mon intimité gicle, mon cul se contracte autour de P qui ne peux plus resister et m’innonde de son foutre , et je m’effondre, ivre de jouissance, épuisée par l’enchainement des orgasmes tous plus violents, mon corps trempé, luisant sur les peaux de bêtes, mais vivante – plus vivante que jamais. P s’effondre contre moi, ses lèvres frôlant mon front, et je sens son souffle, son cœur battant contre le mien. « Tu es mienne, A… Feylin…et ma reine… » murmure-t-il, et je ronronne, un sourire sauvage sur les lèvres, mes yeux dorés brillant d’une lueur farouche.
Le lendemain matin, le soleil perce à travers la petite fenêtre de la cabane, et je m’éveille, mes cheveux roux étalés sur les peaux de bêtes, le parfum des encens encore léger dans l’air. Je touche mon cou – le collier est brisé, ses fragments scintillant sur le sol, mais je sens encore son énergie vibrer en moi. Je suis donc Feylin, et je l’ai choisi. Mes yeux dorés brillent, mes sens toujours aussi aiguisés, et je regarde P, endormi à mes côtés, son torse marqué de mes griffes, son souffle calme. Je me blottis contre lui, ronronnant, mon corps pressé contre le sien, et je souris, un éclat sauvage dans le regard et je ne voudrais être nulle part ailleurs. La rivière murmure au loin, et je sais que cette vie, cette sauvagerie, ce plaisir infini, est la mienne, pour toujours.