Pas encore tout à fait endormie, nue dans la lumière de la lune qui dessine mes courbes, je respire lentement et je peux sentir ton regard posé sur moi. Tu es là, immobile, effleurant du bout des doigts ma peau, ton regard dévorant mon corps, de ma nuque à mes hanches, de mon dos à mon cul. Tu observes et mémorises chaque détail, chaque courbe, comme si tu voulais graver cette image dans ta mémoire…
Je finis par m’endormir, un rêve simple, doux, sensuel, si proche du réel qu’il en devient troublant. Je suis là, blottie contre toi, mon dos collé à ton torse, mes fesses posées contre ton sexe dur comme la pierre. Nos corps bougent lentement, naturellement, au même rythme, comme une évidence. Tes mains glissent sur moi, effleurent mes seins, mes hanches, mes cuisses, caressant ma peau chaude avec cette tendresse que tu as toujours pour moi, même quand ton désir te brûle. Je soupire, mon bassin ondule, et tu te laisses emporter : tu commences par parcourir mon corps, l’embrassant et le léchant, te délectant du parfum de ma chatte détrempée d’excitation, tes doigts allant et venant pour me rendre folle. Tu t’attardes tout d’abord sur mes seins, léchant leurs tétons et jouant avec en les mordillant. Tu descends ensuite sur mon ventre, l’embrassant autant que tu le vénères, le caressant du bout des lèvres et déposant régulièrement des baisers brûlants, me dévorant avec gourmandise. Tu continues de suivre les courbes de mon corps et ta langue peut enfin jouer avec mon mont de Vénus. J’écarte largement les jambes et tes mains viennent immédiatement jouer avec mon vagin, commençant par écarter les grandes lèvres pour que tu puisses placer mon bourgeon sensuel entre tes lèvres et le faire réagir à chaque coup de langue, le faisant gonfler toujours plus. Tu le suces, le lèches, appuies d’une langue ferme sur les zones les plus sensibles, mordilles délicatement pour électriser mon corps avant de glisser ta langue à l’intérieur de ma chatte déjà béante de désir, savourant le goût de ma mouillure déjà abondante. Ta langue frétille entre l’entrée de mon vagin puis remonte jusqu’à mon clitoris, me faisant me cambrer et en demander toujours plus. Tes mains quittent le contour de mon sexe et tes doigts s’insinuent en moi et remontent en frottant contre les parois de mon vagin, tournant pour en solliciter le maximum puis une fois que tu ne peux plus aller plus loin, tu replies un petit peu le bout de tes doigts et viens masser mon point G et dans le même temps colles ta bouche contre mon clito pour l’aspirer et le lécher encore plus fort que d’habitude. La double stimulation m’emporte très vite et je jouis presque immédiatement dans ta bouche tant je sais que ce n’est que le prélude d’une nuit blanche encore plus intense…
Tu te glisses derrière moi, frottant ta queue contre mon entrejambe ce qui me fait immédiatement onduler à mon tour, glissant ma main pour te guider directement dans mon sexe tandis que tu me prends instinctivement par les hanches pour me tirer vers toi. Tu commences à me prendre, tes mains quittant mes hanches pour remonter à mes seins, parcourant mon corps arqué par le plaisir. Tu donnes de grands coups de queue mais lentement, te retirant presque entier avant de revenir en moi d’un coup sec, le choc de nos corps se propageant dans tout mon dos et soutirant des râles toujours plus forts. Ta bouche se pose sur ma nuque, juste là, là où mon odeur est la plus forte, la plus enivrante et relevant mes cheveux, dans un geste purement instinctif, tu me mords : ce n’est ni un jeu, ni une taquinerie, il s’agit d’une vraie morsure, jusqu’au sang.

C’est mon cri qui te fait immédiatement sortir de ta transe, je me suis assise au bord du lit, nue, la tête baissée, mes doigts frôlant la marque sur mon cou. La morsure. Mon souffle est court, irrégulier, je serre les dents tant la douleur a été vive et quand je relève les yeux vers toi, il n’y a plus que cette lueur fauve, animale, dans mon regard. Tu es tétanisé… Tu balbuties… “oh putain… mais qu’est-ce que j’ai fait… je suis désolé… je suis tellement désolé…”
Je sens mon pouls qui s’accélère, sans doute parce que je réalise que mes sens sont bien plus affûtés : je vois clairement la pièce pourtant dans la pénombre, les odeurs agréables jusqu’ici deviennent trop fortes, et je peux entendre jusqu’aux battements de ton cœur dans ton torse…
Un peu de panique dans ma voix, je murmure :
« Mais qu’est-ce que tu m’as fait, P ? »
Ta gorge se serre. Les mots peinent à sortir.
« La morsure… A… j’étais en transe, le plaisir, la lune argentée… Je suis un Feylin, un chat-garou si tu préfères, et en te mordant ainsi, tu vas devenir toi aussi une Feyline. Donc avant que tu ne paniques, on va surtout chercher une solution pour que ça n’arrive pas ! Il nous faut partir maintenant, on doit aller voir un chaman, je suis certain qu’il existe une solution pour que tu ne te transformes pas ! »
Un silence. Lourd. Chargé. Mon corps tremble légèrement, mais pas de peur. De désir. Je suis déjà en train de changer. Mon corps réclame. Mes sens s’éveillent. Et tu le sens dans l’air, dans mon odeur, dans la façon dont je viens m’asseoir lentement à califourchon sur toi, nue, brûlante, féline.
« Partir ? Maintenant ? Il n’y a pas moyen qu’on parte maintenant, P… là j’ai envie… et vu que c’est de ta faute, tu vas me montrer comment on baise chez les Feylins… »
Ma voix est plus rauque. Plus profonde. Mes hanches se mettent à onduler, mon sexe glisse contre le tien, trempé, prêt, affamé. Mon corps réclame, mon esprit bascule. La morsure a déclenché plus qu’une transformation. Elle a réveillé quelque chose d’animal, de sauvage, et ce soir, il n’y aura pas de repos tant que tu ne m’auras pas prise. Je te regarde avec des yeux de prédatrice, je souris et la moindre caresse enflamme mon corps tant il est devenu sensible. Le chaman peut attendre…
Nous laissons nos corps suivre nos instincts ferals et tu te jettes sur moi, me plaquant au lit et plantant tes dents dans mon cou, cette fois pour jouer et m’intimer l’ordre de ne pas me débattre. Allongée sur le ventre et malgré le poids de ton corps, je relève instinctivement le bassin pour que tu puisses me prendre plus profondément, et tends inconsciemment les bras en avant, féline jusqu’au bout des griffes, m’agrippant aux draps alors que tes coups de bassin me font entrouvrir la bouche de plaisir, allant jusqu’à ronronner de plaisir lorsque tes mains se posent sur les miennes et que nos corps se meuvent à l’unisson, amplifiant chaque pénétration par nos griffures, nos mordillements… Mon corps en feu, nos mouvements se font toujours plus courts, intenses, forts et lorsque ma bouche s’ouvre, c’est pour laisser mes gémissements remplir l’espace, mes yeux rivés sur la lune témoin de nos ébats bestiaux…
N’y tenant plus, tu jouis en premier et sentant que je suis toute proche aussi, tu continues à donner de grands coups jusqu’à ce que je gémisse de plaisir et jouisse en plantant mes ongles dans tes bras.
Tu t’allonges à mes côtés, me prenant dans tes bras, et après m’avoir embrassée, tu ne peux réprimer un sourire en me voyant lécher le bout de mes doigts, l’instinct animal guidant mes gestes. Mes yeux brillent sous la lumière de la lune, ma peau semble scintiller et tu frottes ton menton sur le haut de mes cheveux pour me marquer…
« Même ici, même Feylin, tu restes à moi et je ne laisserai personne prétendre le contraire… »
Je me roule en boule tout contre toi, et tandis que mon corps soumis à rude épreuve me demande du repos, je m’endors en laissant s’échapper un léger ronronnement de satisfaction…

Une heure. À peine une heure de repos, et mon corps contre le tien te consume encore. Je dors, roulée en boule dans les draps froissés, ma peau scintillant sous la lumière pâle qui traverse la chambre, mes petits ronronnements ponctuant mon souffle comme un chant discret. Tu passes une main dans mes cheveux, frôlant la marque sur mon cou, mais rapidement ton cerveau prend le dessus et te hurle de trouver ce chaman avant que je ne sois plus moi, avant que cette sauvagerie ne m’avale.
« A… réveille-toi, ma belle », murmures-tu en me secouant doucement.
J’ouvre les yeux, dorés, perçants, un sourire taquin étirant mes lèvres.
« Déjà ? » soufflé-je, ma voix rauque et vibrante d’une chaleur qui te fait frémir.
Je me lève, gracieuse, mes mouvements fluides comme ceux d’une panthère, et tu me regardes m’habiller, incapable de détacher tes yeux. Mon pantalon en cuir moule mes cuisses, mes fesses, chaque courbe soulignée comme une provocation, et ce top… bordel, ce top qui dévoile la rondeur de mes seins, gonflés, tendus par un désir que tu sens dans l’air, dans l’odeur musquée qui émane de moi. J’enfile des bottes, te lance un regard qui te défie de me toucher, et tu serres les poings pour ne pas me plaquer contre le mur et me prendre là, tout de suite.
Tu me guides vers un bar lounge où les nôtres se retrouvent, où l’air sent un mélange de rhum et d’épices, le cuir usé, et cette tension animale qui flotte entre les murs. La devanture brille doucement et à l’intérieur, c’est un refuge pour les nôtres : canapés en velours râpé, tables basses encombrées de verres à moitié vides, un billard au centre, ses boules luisant sous les spots comme des proies prêtes à être saisies. La musique lounge pulse, basse, profonde, enroulant les corps dans un rythme hypnotique, et les Feylins traînent, vautrés ou en mouvement, leurs yeux brillants captant chaque détail, chaque frôlement.
À peine sommes-nous rentrés que je m’avance dans le bar, mes hanches roulant comme une promesse, le claquement de mes bottes résonnant sur le plancher usé, et tous les regards convergent vers moi. Les mâles redressent la tête, leurs narines frémissant à mon odeur musquée, et tu sens une jalousie acide te tordre le bide, mais tu restes en arrière, me laissant jouer pendant que tu t’approches du barman pour lui commander deux ‘dark n stormy’.
Je saisis une queue de billard, mes doigts glissant sur le bois verni avec une lenteur qui fait monter la température, et je me penche sur la table, mon cul parfaitement moulé par le cuir, mon top glissant juste assez pour révéler la courbe de mes seins.
« Qui veut tenter sa chance ? » lancé-je, ma voix un ronron doux, provocant, qui fait vibrer l’air.
Un mâle s’approche, grand, tatoué, ses yeux plissés comme ceux d’un lynx affamé.
« Moi, beauté », grogne-t-il, et je ris, un son clair, félin, avant de lécher la pointe de la queue, ma langue s’attardant comme si je goûtais quelque chose de plus intime.
« J’ai hâte de voir si tu tiens la distance… » murmuré-je, mes doigts caressant une boule rouge, la faisant rouler avec une précision taquine.
La foule s’agite, les mâles se rapprochent, leurs corps tendus, et mes yeux brillent, débordés par cette fièvre qui m’habite, cette chaleur nouvelle qui pulse dans mes veines. Je joue, mais c’est bien plus qu’un jeu – chaque geste est une invitation, chaque sourire un défi qui fait crépiter l’air. Je me penche encore, mon top glissant davantage, et je murmure à un autre mâle, un brun aux épaules carrées :
« T’imagines une queue… bien longue, bien dure, qui touche juste là ? »
Mon doigt tapote la boule blanche, et les rires grondent, lourds de désir. La tension monte, électrique, et tu sens ton sang bouillir, tes griffes prêtes à jaillir. D’un mouvement joueur, presque inconscient, je fais tomber un verre sur une table voisine, le liquide éclaboussant le sol dans un éclat scintillant.
« Oups… » soufflé-je, un sourire de chatte espiègle aux lèvres, mes yeux pétillant d’une malice féline.
Une serveuse, une Feylin aux cheveux courts, me tend un cocktail coloré, mais je plisse le nez, mes sens aiguisés rejetant l’odeur.
« Trop sucré, trop… fade », marmonné-je, repoussant le verre d’un geste dédaigneux, comme si rien ici ne méritait mon attention – sauf toi.
« C’en est assez ! »
Le mâle alpha du bar, un colosse aux cheveux rasés, ses griffes à peine rétractées, s’avance vers moi, sa démarche lourde, assurée.
« T’es nouvelle, hein ? » grogne-t-il, son regard glissant sur mon corps comme s’il pouvait me posséder d’un coup d’œil.
« Et t’as l’air d’avoir besoin d’un vrai mâle. »
Il se tourne vers toi, un rictus tordant ses lèvres.
« Et toi, t’es quoi ? Son ombre ? »
La foule se fige, l’air saturé de tension, et tu t’avances, ta gorge vibrant d’un feulement bas, guttural, qui fait reculer un mâle plus jeune, ses oreilles frémissant. Tes yeux s’étrécissent, luisant comme ceux d’un prédateur sous la lune, et tu sens tes griffes pousser sous tes ongles, prêtes à déchirer s’il le faut. Ta chemise se tend sur tes muscles, chaque fibre de ton corps hurlant une dominance qui n’appartient pas qu’à ce bar, mais à toute la race Feylin.
« Je suis P et tu connais forcément mon nom… » dis-tu, ta voix basse, tranchante comme une lame d’obsidienne.
« Et elle m’appartient ! Tu tiens vraiment à me tester ? »
Le colosse soutient ton regard un instant, ses narines frémissant, mais il cède, ses épaules s’affaissant légèrement, ses yeux fuyant les tiens. Tu feules encore, un son qui claque dans le silence, et la foule murmure, une vague de respect roulant à travers leurs rangs.
« Le chaman, où puis-je le trouver ? Il me faut son adresse, tout de suite ! »
Une femelle aux cheveux argentés, ses griffes rétractées tremblant légèrement, griffonne un bout de papier.
« À la ferme, près de la rivière », murmure-t-elle, évitant ton regard. Tu prends le papier, tes griffes frôlant sa main, et tu te tournes vers moi.
Mes lèvres sont entrouvertes, mon souffle rapide, saccadé… c’est de l’excitation que tu lis dans mes yeux dorés, déclenchée par le regard de tous ces mâles mais surtout par la démonstration de ton ascendance sur les autres Feylin…
Nous sortons, l’air frais de la nuit claquant contre ta peau, mais mon odeur musquée, enivrante, te suit comme une ombre affamée. Nous prenons la route et sortons de la ville.
« P… arrête-toi », murmuré-je, ma voix tremblante, presque un grognement.
Tu me regardes, prêt à protester, mais je me colle à toi, mes mains glissant sur ton torse, mes ongles effleurant ta peau à travers ta chemise.
« J’en peux plus… faut que tu me prennes. Là. Tout de suite. »
Mon ton est un mélange de supplication et de défi, et tu sens ton sexe durcir, ton sang pulsant au rythme de mon désir.
Tu gares la voiture sur le bord de la route, le ballet des phares trouant parfois l’obscurité comme des yeux indiscrets. Je m’agenouille, mes doigts défaisant ta ceinture avec une urgence fébrile, et mes mains pétrissent tes cuisses, un mouvement rythmique, instinctif, comme une chatte marquant son territoire. Ma bouche se referme sur toi, chaude, humide, et je te suce avec une dévotion qui te fait grogner, un son grave montant de ta poitrine. Mes lèvres glissent, ma langue dansant sur ta peau, et mes ongles frôlent ta chair, légers comme des griffes rétractées. Je miaule doucement, un son aigu qui vibre contre toi, et tu dois te retenir pour ne pas m’attraper et m’allonger sur-le-champ.

Je me relève, arrachant mes bottes et mon pantalon en cuir, le tissu glissant sur mes cuisses avec un frottement qui résonne dans l’air. Je m’allonge sur le capot, nue sous les étoiles, jambes écartées, mon sexe luisant dans la lumière des phares, trempé d’une excitation qui goutte sur le métal froid.
« Viens… » soufflé-je.
Tes lèvres trouvent mon clitoris, ta langue le léchant avec une précision affamée, goûtant la douceur salée de mon plaisir. Je gémis, mes mains caressant mes seins, pinçant mes tétons tendus, et mon corps tremble sous ta bouche, mes hanches se soulevant pour t’accueillir plus loin. Tes doigts s’insinuent en moi, d’abord un, puis deux, frottant mes parois avec une lenteur qui me fait râler.
« Plus… » murmuré-je, ma voix rauque, et tu glisses un troisième, puis un autre dans mon cul, une double pénétration qui me surprend et me fait crier de plaisir, mon premier orgasme éclatant comme une vague, mon jus trempant ta main, coulant sur le capot.
Tu m’embrasses, nos langues se frôlant, incandescentes. Un baiser long, affamé, et tu me pénètres d’un coup, ta queue s’enfonçant dans ma chatte trempée, chaude, pulsante. Je me cambre, mes gémissements se muant en miaulements aigus, et tu me prends fort, tes hanches claquant contre moi, chaque coup résonnant dans l’air saturé de nos odeurs. Mes doigts glissent sur mes seins, puis descendent à mon clitoris, me caressant frénétiquement, et une voiture passe, ses phares balayant mon corps nu, scintillant de sueur.
« Ils nous voient… » ris-je, un son sauvage, et mon plaisir explose encore, mon corps secoué de spasmes, trempant le capot sous moi, mon souffle haché ponctué de miaulements doux.
« Prends-moi par le cul ! » grogné-je, ma voix rauque, bestiale, mes yeux dorés brûlant d’une sauvagerie qui te fait frissonner, ton désir s’enflammant comme une torche. Je soulève mes jambes, t’invitant toujours plus, cambrant mes reins, mon sexe dégoulinant d’une cyprine abondante. Tu glisses tes doigts dans ma chatte, recueillant mon jus chaud, épais, et tu l’étales sur mon anus, massant l’entrée avec une lenteur qui me fait gémir, mes hanches ondulant d’impatience.
« P… » murmuré-je, un feulement dans la gorge, et tu grognes en retour, ta main libre agrippant ma hanche pour me tenir en place. Tu places ta queue à l’entrée de mon cul, l’effleurant doucement, la tapotant contre ma peau sensible, et je frissonne, un miaulement aigu s’échappant de mes lèvres, mes doigts crispés sur le capot. Tu t’enfonces à peine, juste la pointe, et je râle, mon corps se tendant vers toi, mais tu ressors entièrement, me laissant haletante, frustrée.
« Pas si vite, ma belle », murmures-tu, ta voix basse, possessive, et tu tapotes encore, deux fois, trois fois, chaque contact m’arrachant un gémissement plus désespéré.
Puis tu rentres à nouveau, lentement, délibérément, laissant chaque centimètre de ta queue me remplir, mes parois serrées t’enveloppant complètement. Je crie, un son mi-miaulement, mi-plainte, et tu t’arrêtes, savourant la façon dont mon cul s’ouvre à toi, mon corps tremblant sous l’intensité.
Tu prends ton rythme, tes mains sur mes hanches, et tu joues avec moi, sortant complètement pour me laisser vide, mon anus frémissant, puis plongeant d’un coup, profond, me faisant crier encore, mes ongles griffant le capot, laissant des traces légères sur la peinture.
« Oui… Comme ça… Prends-moi… » soufflé-je, ma voix brisée par le plaisir.
Tes mouvements s’accélèrent, donnant à chaque coup de rein un mélange de contrôle et de sauvagerie. Tu relèves mes jambes, les plaçant sur tes épaules, et tu t’enfonces plus loin, mon cul s’ouvrant comme une offrande sous tes assauts. Je miaule, un son aigu, continu, mes doigts frénétiques sur mon clitoris, et je sens mon corps vibrer, prêt à basculer encore.
« Encore… ENCORE… » murmuré-je, et j’enroule mes jambes autour de ton torse, mes cuisses serrant ta taille pour t’attirer plus loin encore en moi, et plus fort !
Tu me prends comme je le veux, tes coups claquant contre mes fesses, chaque pénétration amplifiée par la pression de mes jambes, par la façon dont je me donne, bestiale, sans retenue. Une autre voiture passe, ses pneus crissant sur l’asphalte, et je ris, un son sauvage, mes yeux brillant d’un plaisir exhibant.
« Qu’ils regardent… » grogné-je, et mon orgasme éclate, mon cul se contractant autour de toi, mon cri résonnant dans la nuit, mon corps convulsant, trempé de sueur et de mon propre jus, une flaque luisante sous moi.
Tu continues, tes coups plus courts, plus durs, et tu sens ton plaisir monter, tes griffes s’enfonçant légèrement dans mes hanches, marquant ma peau sans la blesser. Je jouis encore, un miaulement long, presque inaudible, mon clitoris palpitant sous mes doigts, et tu me suis, ton orgasme explosant en moi, un râle guttural s’échappant de ta gorge alors que tu t’effondres contre moi, nos souffles mêlés, tes lèvres frôlant mon cou.
Mes doigts pétrissent ton dos, un mouvement doux, instinctif, et je frotte mon menton contre ton torse, marquant ton odeur de la mienne, mon souffle ponctué de ronronnements légers. Tu m’embrasses, un baiser long, affamé, ta langue goûtant la sueur salée sur mes lèvres, et tu murmures contre ma peau :
« Tu es à moi comme je suis à toi… »
Je ronronne plus fort, un son qui vibre dans l’air, et je me presse contre toi, mes seins écrasés contre ton torse.
Nous restons là un moment, mon corps encore tremblant contre le tien, la chaleur du capot contrastant avec la fraîcheur de la nuit. Puis l’urgence revenant comme une lame froide, nous remontons en voiture. La route s’étire, sinueuse, jusqu’à une ferme isolée, sa silhouette se découpant contre une rivière scintillante, ses eaux murmurant dans l’obscurité. Les fenêtres brillent faiblement, une lueur vacillante, et je sens mon pouls s’accélérer à tes côtés, ma main frôlant la tienne sur le levier de vitesse.